C'est la paralysie totale du transport sur la ligne cité Boudraa Salah -
centre-ville de Constantine. Tous les moteurs des taxis service et bus, en
activité sur ce tronçon, ont été mis hier, à l'arrêt, pour protester contre la
décision de «leur expulsion » de la station située, depuis toujours, près du
rond-point de la cité populeuse Boudraa Salah. Depuis l'installation récente
par la Sûreté de wilaya d'un barrage fixe près de ce rond-point en question, la
circulation routière s'est considérablement compliquée sur cet important axe
routier qui relie, notamment, les villes côtières de Jijel et Skikda aux
wilayas de Constantine et Sétif, créant parfois des embouteillages monstrueux,
asphyxiant carrément toute circulation sur cette route qui bifurque, aussi, sur
la descente d'El-Ménia. «En tout cas, après avoir longuement patienté, il
fallait bien mettre un terme à ce désordre ambiant, et la décision fut
finalement prise d'éloigner les taxis et les bus qui ont élu domicile à
quelques dizaines de mètres du barrage fixe», nous apprendra un officier de la
voie publique. Ajoutant que «la décision relève d'un souci purement
sécuritaire, car le travail des agents est fortement perturbé par le
va-et-vient incessant des nombreux taxis et bus en activité sur cette ligne de
grande densité».
Mais les chauffeurs de taxi et
les propriétaires de bus ne l'entendent pas de cette oreille, et crient à la
‘'hogra'', pour décider ensuite d'improviser une grève ouverte qui a paralysé
hier, le transport sur cette ligne, tout en menaçant de durcir leur position,
si jamais les choses n'évoluent pas en faveur d'une solution satisfaisante pour
toutes les parties. Des représentants des chauffeurs de taxi et des
transporteurs privés n'admettent pas le fait qu'on les expulse sans aucun
égard, et sans penser à ouvrir la discussion, ou la concertation, afin de
trouver des solutions qui ne pénalisent pas les professionnels, et pouvant
offrir un environnement de travail adéquat pour les agents en faction au
barrage fixe. «Nous sommes prêts à aller vers d'autres recours», préviennent
les chauffeurs de taxi et les transporteurs privés. D'autres menacent
«d'occuper la route à partir d'aujourd'hui, et paralyser toute circulation sur
le tronçon en question». Et la grogne a vite fait de gagner les rangs des
nombreux usagers qui, manifestement, apportent tout leur soutien aux chauffeurs
de taxi et transporteurs. «Nous sommes les premiers concernés par les
désagréments qui découlent de cette situation conflictuelle», estiment
plusieurs citoyens.
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Posté Le : 30/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : AZerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com