Constantine : Une poétesse crie au mépris, le commissaire s'en défend Constantine : les autres articles

Zarfa Sahraoui, poétesse en langue amazighe, invitée à participer au festival de la poésie féminine qui se tient à Constantine du 8 au 13 octobre, s'insurge et dénonce les organisateurs de l'évènement.
La poétesse originaire de Batna, dit avoir fait l'objet de mépris et d'un manque d'égards de la part du commissaire du festival à son arrivée à Constantine. La dame qui a fait le déplacement à Constantine avec sa fille, se dit indignée par le refus du commissaire de prendre en charge celle-ci et s'étonne de la manière «expéditive» avec laquelle le problème a été traité.
Contactée par téléphone, Mounira-Saâda Khelkhal, commissaire du festival, nie avoir manqué d'une quelconque manière de respect à son invitée, en confirmant toutefois son refus d'assurer la prise en charge de la fille de Mme Sahraoui. Pour elle, l'organisateur est responsable de ses invités uniquement et ne peut se permettre d'assurer la prise en charge de personnes non concernées par l'évènement. D'ailleurs, précise-t-elle, le cas de Mme sahraoui n'est pas unique puisque d'autres invités ayant fait de même ont essuyé le même refus.