Algérie

Constantine - Une formation pas comme les autres



? La Chambre des arts et métiers (CAM) de Constantine lancera, à partir du 16 avril prochain, deux sessions de formation dans la distillation de fleurs d'oranger et de roses, pour la première, et dans la préparation de la fameuse confiserie locale de la ‘djouzia', pour la seconde.Selon le directeur de la chambre en question, M. Benarab, « l'idée de lancer ces formations nous est venue, suite à une demande émanant des autres wilayas et aussi de l'extérieur du pays ». La formation en matière de distillation de l'eau de fleurs d'oranger et de roses, se déroulera les 16, 17 et 18 avril 2018 et celle de la ‘djouzia' s'étalera sur 5 jours et débutera à partir du 23 du même mois. « Nous avons déjà 10 candidats inscrits pour suivre la formation en distillation d'eau de fleurs d'orangers et de roses, dira-t-il, et 20 autres intéressés par la formation de la ‘djouzia'. Nous avons des candidats même des autres wilayas et de toutes les façons la liste demeure ouverte jusqu'aux dates fixées. La formation consiste en 2 volets, à savoir : le théorique qui ne prendra que quelques heures, tandis que le reste du temps sera consacré surtout à la pratique et ce, pour les 2 formations. Car l'essentiel réside, bien évidemment, dans le volet pratique de ces stages, qui met en relief le doigté et l'habileté dans les préparations et confections de la «djouzia» comme de l'eau de fleurs et de roses. » Selon notre interlocuteur, les préparatifs vont bon train au siège de la CAM, où auront lieu lesdits apprentissages. Et d'indiquer que cela sera l'occasion de relancer ces deux arts traditionnels dans les autres wilayas, à l'instar surtout d'Alger et Blida. Villes, qui étaient des fiefs de la pratique surtout de la distillation de l'eau de fleurs d'orangers, qui a, malheureusement, disparu après. Et beaucoup d'artisans de ces régions veulent la faire renaître. L'autre objectif de la mise en branle de la formation en particulier dans la ‘djouzia', c'est, également, suite à des besoins d'exportation et de demandes de l'étranger, qui se traduisent en général par des commandes par conteneurs entiers. « Et du moment que cette confiserie ne peut pas se faire à l'échelle industrielle, il ne nous reste que la seule solution pour y répondre, positivement, à savoir d'initier des formations d'artisans capables d'exceller dans l'art de sa préparation. Et cela pour palier au nombre limité de véritables maîtres artisans dans ce domaine. »


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