Constantine - Trémie de Ziadia

Les riverains et les usagers du carrefour de la cité de «Ziadia» se plaignent de la lenteur des travaux de réalisation d'une trémie, réclamant des autorités locales l'accélération du rythme du chantier et ce, pour les difficultés que connaît au quotidien la circulation à cet endroit et surtout aux heures de pointe en considération des innombrables crevasses et nids de poules qui y pullulent. Situation qui n'a pas manqué d'engendrer des mécontentements auprès des citoyens.Selon les habitants et les habitués du carrefour en question, «la situation devient de plus en plus insupportable avec des tensions et des bouchons à ne plus en finir, particulièrement aux heures de pointe dès 8 heures le matin et vers 16, 17 heures de l'après-midi. Tout le monde se trouve soumis à des tensions extrêmes, qui finissent souvent par des bagarres et des désagréments inouïs, surtout pour les malades qui ont besoins d'être évacués vers l'hôpital, mais se retrouvent malheureusement coincés dans des encombrements interminables ». « Pourtant tous les responsables passent par ici, ils sont au courant de ce que nous endurons, mais ne font rien », diront-ils.« Cela fait des mois que les travaux traînent, ajouteront-t-ils, ce n'est tout de même pas la mer à boire que d'accélérer les travaux et nous libérer de ce calvaire en y mettant fin. Tous les habitants le demandent, même ceux de Oued El Had, de Djebel Ouahch, de la cité Sakiet Sidi Youcef etc., qui sont contraints de passer par ce carrefour et en souffrent comme nous et s'interrogent : pourquoi on tarde à booster la cadence des travaux ' ».Pour sa part, le chef de service des infrastructures à la direction des travaux publics, Mohamed Aber, questionné sur ce sujet, fera savoir que «les retards ont trait essentiellement au problème posé par le transfert des conduites du réseau d'alimentation en eau potable (AEP), qui seront achevés dans une vingtaine de jours au maximum», dira-t-il. Et d'expliquer, dans ce sillage, que «l'avancement des travaux de la trémie dépend de ceux du transfert des réseaux d'Algérie Télécom, de l'hydraulique, de la Séaco» et promet qu'«étant donné que l'essentiel de ces transferts est déjà réalisé, d'achever ce qui reste dans un intervalle de temps qu'il estimera à 20 jours au plus tard».