La canicule semble s'installer, pour de bon, dans la capitale de l'Est et sa périphérie.
Les services de la Météo ont annoncé hier, qu'ils prévoient des températures, à la hausse, durant cette semaine, avec des pics de chaleur atteignant 40° à l'ombre, durant la journée et 27° au cours de la nuit, et un taux d'humidité qui atteindra 70%.
Aussi, la chape de plomb qui s'installe sur la ville, pendant la journée, engendre des difficultés de déplacement et une atmosphère d'étouffement pour la population, qui, bien avant que le soleil ne soit à son zénith, s'empresse de se mettre à l'abri, réduisant son activité et s'abstenant de tout déplacement. Et fatalement, c'est le transport urbain qui se trouve, ainsi, considérablement réduit.
«Pour juger de la situation, nous ont expliqué, hier matin, des citoyens d'un quartier du centre-ville, il n'y a qu'à regarder la station de bus de l'avenue des Frères Zaamouche, qui d'habitude si grouillante, commence à se vider avant la mi-journée».
Effectivement, à cette heure-ci, l'activité dans cette station est réduite, hormis quelques mouvements de bus dont les propriétaires s'enhardissent à rouler sur des lignes clairsemées. Et c'est ainsi que l'usager, qui se trouve obligé, quand même, de se déplacer, doit poireauter pendant de longs moments avant de voir apparaître un bus. Et dans cette situation, la seule satisfaction, des uns et des autres, est représentée par la fluidité de la circulation.
A Constantine, peut-on dire, le transport urbain et interurbain est la victime collatérale de la canicule. Car, d'une part, il est difficile pour les transporteurs de s'aventurer à faire rouler leurs véhicules sous un soleil de plomb sans risquer des dégâts mécaniques et pour un gain moindre. Ensuite, un nombre important d'entre eux, roulant sur les différentes lignes, préfèrent prendre une autre direction, celle de la mer.
Aussi, les véhicules sont «réquisitionnés» par les associations de la société civile, les organismes publics ou privés, voire par les résidents des quartiers qui se regroupent pour organiser des «excursions bains de mer», avec comme destinations les villes du littoral de l'Est.
Celles qui sont prisées par les transporteurs, sont Skikda et Collo, pour la simple raison qu'elles sont les plus proches de la ville des ponts' et ses faubourgs.
Et lorsque ces derniers reviennent sans dégât à leur point de départ, aux environ de 20 ou 21h, ils replongent dans l'atmosphère habituelle d'une circulation urbaine, dense, inextricable car les gens, réveillés de la torpeur, dans laquelle ils étaient plongés, le jour, reprennent vie et sortent pour profiter de moments de fraîcheur, ou pour profiter de l'ambiance des soirées artistiques ou des nombreuses fêtes de mariage auxquelles ils sont conviés.
A. M.
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Posté Le : 22/07/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. M.
Source : Le Quotidien d'Oran du samedi 22 juillet 2017