Algérie

Constantine - Terrain Belflahi: Des habitations inoccupées source d'inquiétudes


? Les habitants du terrain Belflahi (El Malah) de la cité El Ménia se plaignent que les maisons de leurs voisins, relogés en 2014 à Ali Mendjeli, soient encore debout malgré le fait qu'elles sont devenues depuis un repaire pour toute une faune d'individus qui les ont transformées en lieux de débauche et de drogue, disent-ils.Selon leur représentant, M. Salah, hier et très tôt le matin tout le monde a été réveillé en sursaut à cause du vacarme causé par l'arrestation d'un individu. Celui-ci a d'abord pris ses jambes à son cou au vu de la police en essayant de fuir par les petites ruelles, mais finalement pas pour longtemps puisqu'il a été rattrapé et très vite menotté, dit-il. Et ce n'est pas la première fois que cela arrive dans la cité, dit-il. Et de poursuivre que cela fait maintenant plus de deux ans que 66 des maisons de la cité ont été vidées de leurs habitants et ne reste que 44 autres encore habitées, donnant ainsi l'occasion à des individus sans foi ni loi d'y trouver refuge pour écouler de la drogue ou s'adonner à d'autres activités prohibées. Devant cette anarchie, le reste des habitants n'a cessé de réclamer leur démolition pure et simple.
Et d'expliquer qu'après le relogement de la majorité des habitants dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, à l'UV 18 de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, promesse a été faite aux autres demeurant toujours sur place que leur tour viendra. Et ces derniers attendent toujours le jour de leur évacuation, comme promis, malheureusement en vain. Il s'agit d'un provisoire qui dure, soutient M. Salah. Il ajoute que le problème qui se pose avec acuité a trait à cette situation de perturbation et d'insécurité, créée par ces squatteurs. Car il ne s'agit pas de l'installation de familles dans le besoin, mais plutôt de bandes de délinquants aux activités peu recommandables. A telle enseigne, fait-il savoir, que les descentes de police ne se comptent plus au niveau de ces maisons, avec à la clé des arrestations semblables à celle d'hier, sinon plus mouvementées.
Les familles qui sont encore sur place ne savent plus à quel saint se vouer ni quoi faire, vivant avec la peur au ventre pour ce qui peut arriver à leurs familles et surtout à leurs enfants. « En tout cas, nous avons jusqu'à présent frappé à toutes les portes (APC, wilaya, police), en insistant sur la nécessaire démolition des logements inoccupés », dira notre interlocuteur.
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