Six personnes
accusées dans l'affaire du trafic des cartes grises ont été placées sous mandat
dépôt, tard dans la soirée d'avant-hier, par le juge d'instruction près le pôle
judiciaire spécialisé de Constantine. Treize autres ont été mis sous contrôle
judiciaire, et 2 parmi les accusés ont bénéficié de la relaxe. Les 21 accusés,
parmi lesquels figurent 5 personnes versées dans le commerce des voitures, des
fonctionnaires du service des transmissions, et des agents du service des
cartes grises au niveau de la direction de la Réglementation et des Affaires
générales (DRAG) de la wilaya de Constantine, tombent sous le coup des chefs
d'inculpation de « falsification, fausse déclaration, escroquerie, et
contrebande », à la suite des révélations d'une enquête de la Gendarmerie
nationale, qui s'est étalée sur plusieurs mois (de février jusqu'à décembre de
l'année), passant en revue 600 dossiers «suspects». Quant aux 75 témoins cités
dans cette affaire, originaires des wilayas d'Annaba, de Jijel, et d'Alger, ils
ont été invités par le juge d'instruction à présenter leurs déclarations
ultérieurement.
Rappelons que 15
véhicules «de luxe», introduits frauduleusement à travers les frontières de
l'Est du pays, et dont les cartes grises ont fait l'objet de ce trafic, ont été
saisis et immobilisés lors de cette opération menée par les éléments de la
Gendarmerie nationale... et le dossier n'est pas pour autant clos, car
l'instruction judiciaire demeure toujours ouverte.
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Posté Le : 28/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Zerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com