Constantine - Sit-in des «oubliés» du relogement devant le siège de la daïra

? Des habitants de quartiers et cités, qui n'ont pas été touchés par les opérations de relogement des mois de juillet et août derniers, se sont rassemblés jeudi dernier devant le siège de la daïra, pour réclamer leur évacuation dans les plus brefs délais.Selon leur représentant, M. Houssem, «nous sommes 144 familles d'une dizaine de quartiers et cités de la ville, qui pour des raisons inconnues n'avons pas figuré sur la liste des bénéficiaires des dernières opérations de relogement, qui ont eu lieu durant l'été 2017». Et de poursuivre que «nous habitons Sidi Mabrouk, Boudraa Salah, Sarkina, Boumerzoug, Djenan Ezzitoune et Bab El Kantara, notamment. Les raisons exactes de cette situation restent obscures et non connues, sauf qu'en tant que nouveaux mariés (années 2013, 2014 et 2015), on nous a signifié d'accepter d'être hébergés chez nos parents, bénéficiaires de relogement et ce, en attendant qu'on règle nos cas à part. Chose que nous n'avons pas refusé en pensant que cela sera une affaire de quelques semaines au plus tard, malheureusement cela fait plusieurs mois maintenant que nous attendons dans le flou total. A la daïra, on nous a abreuvé de promesses mais sans résultat concret. Ainsi chaque mois on nous dit que la bonne nouvelle sera pour le mois prochain, dira-t-il. Ce qui est bizarre dans cette affaire, estime-t-il, c'est que nous avons payé les cautionnements à l'OPGI et cela depuis le mois de novembre 2014. Nos appartements, ou ce que nous croyons être les nôtres, sont situés à l'unité de voisinage (UV) 20 et demeurent toujours fermés. Et nous y allons de temps en temps pour les voir, avec tous les regrets du monde de ne pas pouvoir les occuper encore». Reçus par le chef de daïra, ce dernier leur fera savoir que leurs logements ne se trouvent pas à Ali Mendjeli, mais à Massinissa et ils en auront les clés au mois de mars prochain en même temps que les 3.000 bénéficiaires des logements de type social de cette nouvelle ville.