Algérie

Constantine - Sit-in de demandeurs de logements


Constantine - Sit-in de demandeurs de logements
Plusieurs dizaines de citoyens habitant des maisons précaires de la rue Larbi Ben M'hidi, de la cité Kaïdi Abdellah (Aouinet El Foul) et des « oubliés » du relogement, ont tenu hier un sit-in devant le cabinet du wali pour faire valoir « leurs droits à un toit décent ».57 autres personnes de Oued El Had dont les habitations ont été démolies en mars dernier contre des promesses de relogement, mais qui sont restées sans suite depuis, en ont fait de même devant le siège de la daïra. Ainsi, le représentant des protestataires habitant la rue Ben M'hidi, M. Sofiane, nous a déclaré que « notre problème concerne 22 familles exclues de l'opération de relogement programmée pour bientôt à l'UV 20 de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, et qui touchera plus de 100 autres familles de la même rue et ce, juste après les finitions des travaux de VRD, qui sont en cours de réalisation. Pourtant, a-t-il ajouté, nous avons tous été recensés en 2012 en vue de l'attribution d'appartements neufs à Ali Mendjeli, mais nous avons été surpris d'apprendre que les 22 familles ne seront pas concernées ». Et d'ajouter que les autres 100 familles ont déjà été tirées au sort et convoquées à l'Opgi pour payer la 1ère tranche des 30.000 dinars de cautionnement. Mais sans nous ». Selon le représentant des habitants de Kaïdi Abdellah, M. Djamel, il s'agit du cas de 10 familles programmées pour un transfert en compagnie des 38 autres familles relogées jeudi dernier 28 septembre, à l'UV 20 de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, mais qui, selon lui, ont été laissées sur le carreau, alors qu'elles avaient sorti dehors leurs affaires en vue du déménagement. A ce propos, il a tenu à rappeler que les 10 familles sont bénéficiaires de bons de l'Opgi. « Et lorsqu'elles ont pris contact pour des renseignements sur leur cas, elles se sont vu répondre que l'Opgi n'a pas reçu le OK les concernant de la part de la daïra », ajoute notre interlocuteur. Le chef de cabinet du wali, en recevant les délégués des protestataires, a demandé aux uns et aux autres de lui ramener des écrits comprenant le nom de tous les concernés, pour qu'il puisse voir avec le chef de daïra de quoi il s'agit exactement. Les 57 familles de Oued El Had ont vu leurs maisons démolies au mois de mars dernier, lors de l'opération qui a touché plus de 100 ateliers d'abattage clandestin de bovins. Des promesses leur ont été faites mais non tenues par les autorités de les reloger, soutiennent les concernés. Ils ont eu des bons de relogement dans le cadre du logement social, « mais plusieurs mois après, on est toujours dans la rue », disent-ils.
N'ayant pas été reçus par les responsables de la daïra, ils ont fini par se disperser en promettant de revenir à la charge.
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