Les riverains du siège de la garde communale, situé à la cité de Djebel Ouahch et qui se trouve à l'abandon depuis des années, pratiquement depuis la dissolution de cet ancien corps de sécurité, se plaignent qu'il est devenu le «repaire» de toute une faune de dés?uvrés qui l'ont transformé en un lieu de consommation d'alcool, de drogue et autres pratiques répréhensibles.Selon le président de l'association des habitants de la cité, Mohamed Laid, le siège de la garde communale délaissé depuis des années et en dégradation continue, est devenu un cauchemar pour les habitants, particulièrement ceux qui ont des enfants, du fait qu'il se trouve à quelques mètres d'un lycée. Les habitants, ajoute notre interlocuteur, sont rongés par l'inquiétude quant aux risques qui pèsent sur leur progéniture. «Nous avons alerté et fait des démarches auprès de toutes les autorités, dont l'APC, la wilaya, la police, la gendarmerie, mais en vain». Le directeur du lycée s'est également plaint de cette situation auprès de sa tutelle comme auprès des autorités locales, ajoute M. Laid. «Malheureusement, malgré toute cette levée de boucliers, les choses n'ont pas bougé d'un iota. Il est vrai cependant, reconnaît-il, que parfois des agents de police ou des gendarmes font des descentes et embarquent les personnes qu'ils trouvent». « Mais jusqu'à quand cela va-t-il durer ainsi ', s'interroge-t-il, car tout cela demeure largement insuffisant à nos yeux». Notre interlocuteur propose d'en faire un poste de la Protection civile, puisque tout Djebel Ouahch n'en compte aucun. Il s'y prêtera aisément, estime-t-il, surtout en raison du fait que derrière le local de la garde communale, il existe un parc immense qui peut supporter toutes les extensions possibles, en cas de besoin. Sinon, notera-t-il, en maison de jeunes, ou en n'importe quelle structure administrative, de détente et de loisirs ou autres. A condition que cela concerne une activité qui soit encadrée.
Questionné sur ce sujet, le délégué du secteur urbain de Ziadia, dont dépend Djebel Ouahch, Kamel Beririche, répondra que la municipalité qui est au courant a mis une clôture. Mais comme cet ancien siège de la garde communale est assez grand et a plusieurs accès, il est impossible de remédier à la situation avec un mur de clôture. Concernant les aménagements à faire, surtout au parc attenant à la bâtisse, qui appartient à la direction des TP, «cela reste un vrai problème qu'il faut résoudre», conclura-t-il.
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Posté Le : 12/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com