Selon les informations qui ont été communiquées par le délégué du secteur urbain de Sidi Mabrouk, une réunion a été provoquée, hier matin, avec les imams, les scouts et les membres des associations de la société civile, pour entamer une campagne de sensibilisation sur l'hygiène et la propreté du milieu urbain auprès de la population des quartiers de Sidi Mabrouk, Daksi et Oued el Had.
Cette opération d'envergure nécessite la collaboration de tous, en premier lieu de la population, dira M. Lafouala Abdelhakim, délégué du secteur urbain, qui a informé les présents que l'opération fait partie d'un programme tracé par le wali qui a installé à cet effet une cellule de suivi à son cabinet.
«Notre mission à nous sera de recenser, dans un premier temps, tous les points noirs dans ces quartiers pour les communiquer à cette cellule qui déterminera les programmes d'action et les moyens matériels à mettre en oeuvre. Nous aurons ensuite à participer activement à l'opération d'assainissement qui va intervenir dans notre secteur», a-t-il signifié à l'assistance, dont la mobilisation pour la réussite de cette opération a été fortement sollicitée par le délégué du secteur urbain.
Il annoncera que «la première opération du genre est programmée pour être lancée samedi prochain 3 mars 2018 au secteur urbain de la cité du 5-Juillet et qui sera suivie probablement par celle qui touchera le secteur urbain de Sidi Mabrouk».
Le représentant de l'APC a attiré ensuite l'attention des participants sur les particularités de ce secteur qui le distinguent des autres, «et qui connaît de grands problèmes en rapport avec la mentalité de la majorité des gens qui le peuplent», a-t-il souligné. Il cite en exemple des écoles dont les portes demeurent constamment fermées du fait qu'elles sont obstruées par des marchands de toutes sortes. D'autres ont leurs portes qui donnent directement sur la chaussée traversée en permanence par des véhicules, notamment les bus de transport urbain.
«Les trottoirs n'existent pas devant ces écoles. Cela est une autre aberration!», s'est indigné M. Lafouala.
Le second point noir est le comportement de certains établissements publics qui balancent leurs sacs-poubelles directement sur la chaussée.
«Ces points noirs sont très nombreux dans notre secteur qui compte un marché populaire à chaque coin de rue. Ces lieux génèrent énormément de problèmes d'hygiène. Il nous faut donc nous mobiliser pour combattre et éliminer ces points noirs dont l'existence est devenue, malheureusement, tout à fait banale dans la mentalité de beaucoup de gens du quartier», a considéré le délégué du secteur.
Dès que le débat a été ouvert, un imam est intervenu pour soulever deux objections pratiques qu'il faut d'abord régler avant le lancement de l'opération. Selon lui, il faut d'abord régler le problème du ruissellement des eaux qui coulent partout des conduites d'eau potable et des conduites d'assainissement et font ressembler les quartiers à des marécages. Ensuite, il faudrait régler aussi le problème des animaux errants, tels les chiens et les animaux domestiques, qui se promènent entre les immeubles, dans les halls et qu'on croise jusque dans les cages d'escaliers.
Ceci dit, le débat s'est attardé sur les modalités pratiques d'organisation de la campagne d'assainissement. Et pour terminer, les imams, les scouts et les animateurs des comités de quartiers se son engagés à participer à la campagne d'assainissement, du début jusqu'à la fin, aux côtés des responsables et des agents de la municipalité.
A. Mallem
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Posté Le : 28/02/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. Mallem