? L'émission ‘'Forum de la radio'', diffusée hier en direct du plateau de la radio régionale de Constantine, a fini par donner une idée sur la gestion du secteur de la santé de la wilaya dans la difficile prise en charge de la santé du citoyen qui se trouve parfois livré en pâture à un secteur privé impitoyable en matière d'argent. « Mais le secteur public, c'est notre maison commune, c'est notre acquis à nous les pauvres gens !», s'est écrié au téléphone un citoyen. Et un autre de raconter le dur chemin auquel il a été contraint par les responsables d'un hôpital public. «Je me suis fait balader durant un mois et demi sans réussir à faire admettre ma femme dans aucun établissement public pour l'opérer du goitre. L'opération a été reportée trois fois et à la fin, les médecins m'ont dit qu'elle n'a rien. Vas-y comprendre quelque chose. Si on cherche à me livrer en pâture au privé, on ne s'y prendrait pas autrement», a-t-il considéré à la fin.M. Daas, qui a représenté le directeur de wilaya à l'émission, n'a cessé, tout le long de l'émission, de répéter que «dans le secteur de la santé, la réalité montre que tout n'est pas si noir comme le prétendent beaucoup de gens. Il y a aussi du blanc !». Et il ne cessera pas aussi d'appeler les citoyens à écrire pour dénoncer toutes les situations auxquelles ils seront confrontés au niveau des structures de santé publique. «Si chaque citoyen à une conscience, il doit le faire, a-t-il lancé en ajoutant qu'à ce titre, les portes de la direction de la santé sont ouvertes pour tout le monde », assura-t-il. Mais à l'animatrice qui insista beaucoup sur les mesures prises par les autorités sanitaires de la wilaya pour faire face à la situation de vacance des services à cause des abandons de poste de médecins et paramédicaux relevées ça et là, M. Daas répondra que des mesures sont prises chaque jour à travers les structures de santé des 12 communes de la wilaya et les défaillances sont punies selon la loi et le règlement intérieur. Et il a tenu à rappeler le rôle de la DSP qui consiste à coordonner les activités des structures de santé. Pour la gestion, chaque responsable est responsable de son établissement. Et il ajoutera, en se référant aux contrôles qui se font au niveau du Chu de Constantine, que ces responsables, chacun en ce qui le concerne, en font de même à leur niveau. Le représentant de la DSP rejettera catégoriquement les informations faisant état d'un manque de vaccins. Il répondra aussi à la situation vécue par les citoyens des zones rurales qui se sont plaints plusieurs fois de ne trouver aucun médecin dans les structures locales à partir de midi, en disant que si les polycliniques sont tenues à rester ouvertes H/24, les salles de soins obéissent à des heures administratives d'ouverture.
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Posté Le : 20/02/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com