Constantine - Résidence universitaire de jeunes filles n°3, à Ali Mendjeli: Les étudiantes se plaignent, le directeur répond

? Selon les informations qui nous ont été communiquées hier, par quelques étudiantes, la situation à la résidence universitaire de jeunes filles n°3 de Ali Mendjeli, se dégrade, sérieusement. « Nous n'accepterons jamais la situation désastreuse dans cette résidence », nous a déclaré, en outre le chef de section de l'Union générale des étudiants libres (UGEL) qui chapeaute cette résidence de jeunes filles, Mansouri Dhia. Ce dernier prévient que « si l'administration de la résidence continue à faire la sourde oreille aux réclamations légitimes et fondées, quant à l'amélioration de leurs conditions de vie, nous finirons par une escalade dans la protestation qui pourrait conduire jusqu'à la grève, parce que c'est la seule solution possible qui reste à notre portée». Là, le représentant de l'UGEL fait, clairement, allusion à la tension qui règne, encore, dans ladite résidence, après le mouvement déclenché, jeudi dernier, par les filles qui a conduit à fermer l'administration des Œuvres universitaires. Notre interlocuteur qui a pris contact, lui aussi, avec notre journal, nous a décrit la situation, à l'intérieur de cette résidence, en disant que les réclamations des étudiantes portent sur « l'état désastreux des sanitaires de la résidence qui sont, dans un état de dégradation avancé et ne peuvent plus servir ». « Il y a, aussi, le problème des douches. En plus du fait que toutes les portes des douches sont détraquées et ne ferment pas, tous les arrosoirs sont hors de service.Et là aussi, aucune réparation. Ajoutons l'inconfort de certains pavillons où le chauffage ne fonctionne pas. Enfin, les pensionnaires de la résidence sont dégoûtées par la qualité des repas servis au restaurant. Non seulement les plats servis ne sont pas consistants en quantité mais la qualité aussi laisse à désirer, pour ne pas dire catastrophique », indique notre interlocuteur.
Interrogé, hier, dimanche, M. Zidouni Mohamed, le directeur de la résidence a apporté un démenti catégorique à toutes ces allégations. « Rien, absolument rien de tout ce qui a été dit n'est vrai ». Selon le directeur, les sanitaires se trouvent dans un bon état, idem pour les douches et le chauffage qui fonctionnent à merveille, ainsi que la restauration, « impeccable », relève notre interlocuteur, qui insiste à dire que les portes de la résidence universitaire sont ouvertes et que tout ce qu'il affirme peut se vérifier sur place. Il ajoutera, dans ce sillage, qu'il gère une résidence universitaire de 2.100 pensionnaires, et il n'y a que quelques résidentes qui participent à cette campagne de dénigrement pour des raisons qui n'ont à rien à voir avec la quiétude et le bien-être des étudiantes.