Algérie

Constantine - Rentrée scolaire 2018-2019: «Zones de pression» à Ali Mendjeli, Massinissa et Békira


L'année scolaire 2017/2018 a été officiellement clôturée, hier lundi 30 juillet, annonçant une rentrée prochaine, le 5 septembre, qui ne s'annonce pas, jamais, de tout repos. C'était l'occasion pour le directeur de l'Education, M. Mohamed Bouhali, de tenir une conférence de presse où furent débattus de nombreux dossiers relatifs aux évènements qui ont marqué l'année scolaire qui vient de s'écouler, avec les détails de ses résultats, ainsi que les préparatifs qui vont bon train pour assurer une rentrée scolaire 2018/2019 dans de bonnes conditions pour les élèves des trois paliers. Donc, d'emblée, M. Mohamed Bouhali livrera une évaluation scolaire autour des résultats obtenus par les élèves des classes d'examen, en l'occurrence la 5e, le BEM et le baccalauréat. Le taux de réussite à l'examen de la 5e a atteint 86,98% (97% avec moyenne générale), 64,53% à l'examen du BEM et 52,19% au baccalauréat. Des taux jugés « très satisfaisants », « en constante progression », si on compare ces taux avec ceux obtenus au niveau de la wilaya durant ces trois dernières années. Si l'on prend comme référence l'examen du baccalauréat, on constate que durant les années 2015 et 2016, les taux de réussite étaient respectivement de 47,56% et 48,92%, enregistrant une amélioration en 2017 en atteignant un taux de réussite de 52,55% et 52,19% en 2018, soit une stabilité relative durant ces deux dernières années, avec 33% de lauréats qui ont décroché leur bac avec mention en 2018, dont six d'entre eux ont obtenu plus de 18 de moyenne, chose jamais égalée sur ce plan de la qualité durant ces trois dernières années. Non sans souligner que le classement des wilayas en matière de taux de réussite n'a pas été rendu public, « ce classement n'existe qu'au niveau de la ministre de l'Education, seule habilitée à évaluer les résultats en prenant en considération plusieurs critères, particulièrement le nombre des candidats au niveau de chaque wilaya », relèvera le conférencier. Sur le plan du déroulement de l'année scolaire, exceptée la grève nationale des enseignants affiliés au Cnapest, qui a perturbé les cours, l'année scolaire 2017/2018 a été globalement sereine, a souligné le directeur de l'Education, qui tiendra à préciser qu'au niveau local, tous les problèmes d'ordre socioprofessionnel ont été aplanis grâce au dialogue et la concertation avec les partenaires sociaux. Sur le plan des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire, la situation n'est pas de tout repos. « Cette année, avec les opérations de relogement qui ont donné lieu au transfert de 9.000 familles vers la nouvelle ville Ali Mendjeli (extension ouest UV n° 20), vers le pôle urbain Massinissa et probablement vers Békira, où seront relogées 1.550 familles le 20 août prochain, le secteur de l'Education doit faire face aux zones de pression créées dans le sillage de ces déplacements de la population », en convient M. Mohamed Bouhali. Au pôle Massinissa, par exemple, explique-t-il, on a inscrit 855 élèves dans le cycle primaire, un nombre qui exige au moins deux écoles, ainsi que 715 élèves dans le cycle moyen et 165 élèves dans le secondaire. « Sur le terrain, au niveau de ce pôle, nous avons 3 écoles primaires, 2 établissements scolaires du moyen et un lycée en cours de réalisation, et l'on est assuré de réceptionner deux écoles primaires pour la prochaine rentrée scolaire, qui peuvent contenir les 855 élèves inscrits, avec la contrainte d'aller vers la double vacation, alors que la troisième école sera utilisée pour accueillir les élèves du moyen en attendant la réception d'un CEM au mois de novembre ou décembre. Quant aux lycéens, ils seront provisoirement répartis sur les lycées de la ville d'El Khroub. Au niveau de l'extension ouest de l'UV n° 20, à Ali Mendjeli, une autre zone de pression, on signale 4 écoles primaires en voie de réalisation, dont trois seront réceptionnées à la prochaine rentrée, tout en dégageant une école pour accueillir les élèves du cycle moyen, en attendant la réception d'un établissement moyen au mois de décembre. Il faut dire, relève notre interlocuteur, que cette pression est vécue par toutes les régions qui ont connu des relogements massifs. Ajoutant que les pouvoirs publics n'ont pas lésiné sur les moyens pour y inscrire de nombreux projets de réalisation d'établissements scolaires qui connaissent différents taux de réalisation. Cette année, on va gérer la situation comme on a l'habitude de le faire, souligne le conférencier, mais en 2019, avec la réception de tous les établissements scolaires en cours de réalisation (28 écoles primaires, 11 CEM et 8 lycées), on sera très à l'aise. Mais, il faut impérativement réceptionner tous les établissements scolaires en voie de réalisation, notamment ceux au niveau de la nouvelle Ali Mendjeli, à la fin de l'année scolaire 2018/2019, c'est au mois de juin 2019, a-t-il convenu. Tout en précisant que le wali, M. Abdessamie Saïdoun, a pris soin de lancer tous les projets inscrits dans la wilaya, à l'exemple d'un lycée à la cité Benchergui, inscrit en 2010 et qui n'a été lancé que récemment, ainsi qu'une école primaire, inscrite depuis 2011 et qui n'a été lancée que dernièrement par le wali, qui n'a laissé pratiquement aucun projet à l'arrêt. Enfin, il est quasiment certain que la pression va se faire ressentir au niveau des zones qui ont connu l'arrivée de nouveaux locataires, mais des solutions seront mises sur pied pour accueillir tous les élèves inscrits, assure le directeur de l'Education.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)