L’avenue Aouati Mostefa, ex Route de Sétif, la Brèche ou encore la rue Larbi Ben M’hidi et du 19 juin connaissent ces derniers jours des travaux intenses sur les trottoirs et la chaussée. C’est difficilement supportable surtout que ces travaux reviennent presque périodiquement à cause du travail bâclé entrepris précédemment et qui n’a rien apporté de concret si ce n’est des désagréments aux citoyens, du gaspillage d’argent.
Les résultats après quelques années ont démontré toute la gabegie qui a gouverné l’esprit des responsables qui ont avalisé de telles sottises.
Actuellement et à la faveur de cette manifestation culturelle de 2015, la réfection des trottoirs est d’actualité, avec le risque aussi de voir commettre les mêmes erreurs.
Lors de la dernière visite du wali sur les chantiers relatifs à ladite manifestation, un opérateur économique, propriétaire d’une mine d’un matériau noble, le granit en l’occurrence, avait saisi le wali pour lui expliquer que le choix porté sur les autres produits pour le revêtement des trottoirs n’est pas souhaitable ; les résultats enregistrés avec ces produits a démontré, selon lui, toutes ses limites et ce sont des opérations qui ne font que se répéter. Cette remarque a été déjà faite au wali à la sortie du Monoprix, lieu de restauration situé à la rue du 19 juin.
La représentante de l’OGEBC insistera auprès du wali pour préconiser le pavé comme cela se fait dans toutes les grandes métropoles du monde.
Elle dira dans ce sens: «Certes, l’on peut installer du carrelage dans les rues avoisinantes, mais concernant les anciennes rues à l’image de celle où on est (rue du 19 juin) c’est inconcevable, car ce serait purement une altération».
Le premier responsable de la wilaya, avait avancé le prix relativement onéreux de ce granit, soit 12.000 dinars le mètre carré, un argument qui ne tient pas la route selon, le directeur de la mine qui lui, explique ceci: «Ce que vous comptez poser représente le 1/3 du prix du granit, sauf que son épaisseur est de quatre centimètre contre dix de ce que je propose, mieux, j’offre une garantie de 100 ans du produit que je propose, mais encore, c’est la facilité de sa maintenance qui représente un facteur très important quand on sait tous les désagrément et les pertes que l’on rencontre avec le carrelage».
Il semble que les arguments pour le choix de ce type de matériau a retenu l’attention du wali qui avait demandé au tout nouveau directeur des équipements publics d’étudier la question.
Sur un autre registre, la pierre bleue qui bordait les trottoirs de la ville est enlevée au niveau des rues précités pour la pose d’un nouveau revêtement et ce serait irresponsable que l’on puisse la changer avec des bordures de béton compactée, procédé qui n’a rien à voir avec le charme de cette pierre bleue, présente depuis plus de deux siècles, sans altération, sinon celle de la bêtise humaine.
Notons que cet opérateur avait proposé la restauration et l’aménagement du monument aux morts avec les pierres, identiques au matériau d’origine du fait que cet œuvre architecturale a été réalisée par des matériaux locaux, la pierre gris/noir en l’occurrence.
N. Bennouar
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Posté Le : 24/07/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : N. Bennouar
Source : El Watan.com du mercredi 23 juillet 2014