Plus d'une soixantaine d'anciens gardes communaux se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du wali, pour réclamer la concrétisation de promesses concernant les droits dont ils ont été privés injustement, disent-ils.Selon leur représentant, Kamel Boumendjel, le mouvement de la coordination de la garde communale, est dénué de toute coloration politique et ne concerne que des revendications de nature sociales et les promesses non tenues.
« Les points réclamés par notre coordination de wilaya, qui compte près de 120 éléments de la garde communale, sont l'augmentation de la prime de révocation et de départ à la retraite. Cette prime, qui est mensuelle, ne dépasse pas les 25.000 dinars, ce qui demeure largement insuffisant au vu de la cherté de la vie », dit-il. Et d'indiquer que « suite à des négociations menées avec l'ancien ministre de l'Intérieur, M. Bedoui, qui est devenu 1er ministre depuis, promesse nous a été faite d'étudier la proposition de la coordination d'augmenter la dite prime à 45.000 dinars. Malheureusement, rie n'a été fait et nous attendons toujours que cette promesse soit tenue ». La régularisation de la situation des blessés lors de la décennie noire, dont beaucoup trainent des séquelles psychologiques nécessitant une prise en charge dans les hôpitaux militaires est également posée par les manifestants. Ces derniers demandent aussi la régularisation également des éléments de la garde qui ont été révoqués « abusivement », dont le nombre au niveau de la wilaya atteint près de 350 cas qui espèrent le traitement de leur dossier avec des décisions de réhabilitation et de réintégration.
Ils demandent également la priorité d'accès au logement social, point négocié avec le ministre, qui a promis là aussi d'envoyer aux walis pour l'attribution de quota pour les gardes communaux. « C'est ce qui n'a pas tardé à être appliqué au niveau de la wilaya de Constantine, où le wali nous a octroyé des logements sociaux ainsi que des aides pour le logement rural. Toutefois cette opération n'a pas touché tout le monde et plus de 50% de cas attendent toujours d'en bénéficier. Nous voulons voir le wali pour juste transmettre à qui de droit ces revendications, sachant que les satisfaire ne fait pas partie de ses prérogatives », dira notre interlocuteur. Et de rappeler, que la reconnaissance officielle de leurs sacrifices lors de la décennie noire, figure en haut de l'affiche de leur plate-forme de revendications.
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Posté Le : 27/03/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com