Constantine - Projet du transrhumel: La date du 16 avril sera-t-elle respectée?

La livraison de la première tranche, située entre la place de l’ONU et le boulevard de Djebel Ouahch, dépendra de l’avancement des travaux de la trémie du rond-point de la cité Emir Abdelkader.

Bien que la cadence des travaux semble prometteuse, les délais de réception de la première tranche du TransRhumel, prévue le 16 avril prochain, risquent de connaître un retard non encore déterminé, selon des informations recueillies auprès de certains cadres d’Andrade Gutierrez, société en charge de ce projet.

D’abord, il y a lieu de savoir que le projet a été réparti en trois segments distincts, mais complémentaires, à savoir la partie centrale qui s’étend de la place de l’ONU en passant par Chalet-des-pins jusqu’au rond-point de la cité Emir Abdelkader (ex-Faubourg Lamy).

La deuxième tranche concerne la jonction avec l’autoroute Est-Ouest et qui suppose en plus des études, la construction d’une trémie au niveau du rond-point suscité, et dont les délais ont été fixés à six mois.

La troisième tranche concerne pour sa part la réalisation d’un pont du côté du boulevard de la Soummam, précisément au niveau de l’usine de produits vétérinaires AAHP d’un côté et une jonction du côté de la cité Boussouf, au même titre que la précédente tranche, mais dont les délais de réalisation n’ont pas été communiqués.

Cependant, l’on apprend que des travaux seront lancés incessamment pour la réalisation d’une bretelle au niveau de l’hôtel militaire qui subira une division longitudinale de son espace, un point qui fait débat à l’heure actuelle avec les autorités militaires.

D’autres travaux en cours concernent le prolongement du côté du palais de la culture Malek Haddad pour l’élargissement de la chaussée entre le viaduc et l’entrée du boulevard de la Soummam.

Par ailleurs, nous apprenons que le TransRhumel sera doté d’un système de surveillance dit «monitoring system». Ce dispositif permet au moyen de capteurs installés au niveau de certains points du pont, de suivre en temps réel tous ses mouvements, notamment sismiques ou éventuellement les distorsions qui peuvent survenir sur le tablier.

Toujours est-il que ce projet structurant, moderniste, s’inscrit dans le développement durable, du fait qu’il transcendera bien des générations.

En attendant son premier rendez-vous du 16 avril prochain, l’on espère qu’il n’y aura pas de retard pour des considérations subjectives.

N. Benouar