Ni l’APC de Constantine, ni les travaux publics ne veulent reconnaître leur responsabilité quant à la réhabilitation de cet ouvrage ô combien important pour la population.
Enjambant l’oued Boumerzoug et reliant les deux rives, entre la zone industrielle de Chaâb Ersas et les cités Boudeliou et Boumerzoug, le vieux pont de la voie ferrée réalisé à l’époque coloniale, et transformé depuis des lustres en passage pour voitures et piétons, a connu ces dernières années plusieurs dégradations. «Ce passage très fréquenté est le seul lien entre Chaâb Erssas, Boumerzoug et la route d’El Khroub ; il permet aux travailleurs de rallier la zone industrielle, mais il est aussi l’unique chemin pour les collégiens et les lycéens habitant l’autre rive et fréquentant les établissement situés au 4ème Km», nous précisent des riverains rencontrés sur les lieux.
Ces derniers regrettent la situation déplorable dans laquelle se trouve cet ouvrage depuis quelques années, en dépit des appels lancés pour sa réhabilitation. «La chaussée ne permettant le passage que d’une seule voiture à la fois, est devenue impraticable sur plusieurs parties ; le bitume refait il y a une dizaine d’années, n’a pas résisté aux aléas du temps, ce qui est tout à fait normal», notent-ils. Selon ces habitants, une fuite d’eau située à l’entrée du pont du côté de la laiterie Numidia, - que nous avons constatée sur place-, et qui dure déjà depuis des années, d’après leurs dires, risque de causer des dégâts à ce pont si elle n’est pas sérieusement colmatée. Des résidants affirment qu’en l’absence d’opération d’aménagement, ils ont procédé au colmatage des parties ayant subi des érosions du côté de l’accès vers la cité Boudeliou, en utilisant des sacs remplis de sable et divers matériaux de construction récupérés.
«Mais cela reste insuffisant, car la stabilité du pont est menacée», disent-ils. Contactées pour avoir plus d’information sur cette situation, aucune des directions de la wilaya n’a voulu reconnaître sa responsabilité concernant cet ouvrage, notamment la direction des travaux publics et celle du patrimoine de l’APC de Constantine. Le pont de Chaâb Ersas n’appartiendrait, semble-t-il, à personne. En dépit de son extrême importance, il est complètement oublié. Les responsables de la ville sont amnésiques, faut-il le dire, car l’histoire retiendra que ce sont les fuites de responsabilité qui ont causé l’effondrement en 2005 du pont de pierre de Djenane Ezzitoune. Si le pont de Chaâb Ersas connaissait un jour le même sort, c’est toute une population qui en subirait les conséquences.
Ratiba B.
bjs il y a manque d'informations DIMENTIONS DU PONT- ANNEE DE CONSTRUCTION -INGENIEUR REALISATEUR
redouane rabah - ancien directeur des projets - constantine, Algérie
10/06/2022 - 540710
recherche sur les ponts de constantine afin de degager une carte touristique
redouane rabah - retraite - constantine, Algérie
17/02/2022 - 536237
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Posté Le : 15/02/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Ratiba B.
Source : El Watan.com du jeudi 14 février 2013