Algérie

Constantine n'oublie pas ses enfants!



Constantine n'oublie pas ses enfants!
Un vibrant hommage a été rendu, avant-hier, en fin d'après-midi à Constantine, à l'écrivaine Zhor Ounissi et, à titre posthume, au poète et homme de lettres Malek Haddad, deux icônes de la littérature, natifs de la ville du Vieux Rocher.Un vibrant hommage a été rendu, avant-hier, en fin d'après-midi à Constantine, à l'écrivaine Zhor Ounissi et, à titre posthume, au poète et homme de lettres Malek Haddad, deux icônes de la littérature, natifs de la ville du Vieux Rocher.La cérémonie a été organisée au palais de la culture portant le nom de l'écrivain disparu et ce, en présence des familles et d'amis de ces deux figures de la littérature nationale, en l'occurrence Yasser Arafat Gana, en sa qualité de chef de département du livre et de la littérature du commissariat et le directeur de la culture, Djamel Foughali, ainsi que de nombreux universitaires, écrivains et poètes.Cette halte a été marquée, notamment, par la présentation et la vente-dédicace du livre de l'ancienne ministre algérienne Zhor Ounissi, paru en avril 2015 aux éditions Alpha sous le titre "L'imam Abdelhamid Benbadis et la renaissance d'une Ouma : histoire d'une vie". Des témoignages, des récitals de poésie, des lectures d'extraits de poèmes de Malek Haddad et des passages du livre de Mme Ounissi ont caractérisé cette cérémonie d'hommage organisée sous l'égide du commissariat de l'événement "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe" et qui coïncide avec la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.Né le 5 juillet 1927 à Constantine, voyageur infatigable, Malek Haddad foulera le sol de Paris, Le Caire, Lausanne, Tunis. Moscou, New-Delhi, autant d'escales que de repères dans le parcours de cet écrivain qui s'est d'abord révélé poète. Il est décédé à Alger le 2 juin 1978. C'est à Constantine que Malek Haddad fit ses études où il sera instituteur pendant une courte période avant de s'inscrire à la faculté de droit à Aix-En- Provence (1954) en France.Il abandonnera subitement ce parcours pendant la même année pour aller travailler comme ouvrier agricole et se consacrer plus à l'écriture, période durant laquelle il a collaboré à plusieurs revues telles que Entretiens, Progrès, Confluents, etc. Conférencier et diplomate, il effectuera différentes missions au nom du FLN pour porter dans différents pays la voix de l'Algérie combattante. Pendant la Guerre de libération, il travaille à la radiodiffusion française et écrit des romans entre 1958 et 1961.Après 1962, il s'installe à Constantine et collabore à la création de la presse nationale particulièrement à l'hebdomadaire Atlas, fait partie du comité de rédaction de Novembre et animera dans la même ville la page culturelle d'An-Nasr (1965-1968) qui paraissait alors en langue française. Il fondera ensuite la fameuse revue littéraire Promesses quand il sera chargé de la Direction de la culture au ministère de l'Information. Mettant fin à ses ambitions littéraires et rompant ses liens avec le Français, cette langue qui a été son arme et sa voix mais surtout sa douleur, son exil, il s'engage dans la politique et assume plusieurs postes de responsabilité.Il a été directeur de la culture au ministère de l'Information et de la Culture (1968-1972), secrétaire général de l'Union des écrivains élgériens, conseiller technique chargé des études et recherches dans la production culturelle en français (1972). Il meurt à Alger le 2 juin 1978. Quant à Zhor Ounissi, elle est aussi native de Constantine, elle obtient deux licences de littérature et de philosophie et se spécialise en sociologie à l'Université d'Alger. Elle a de nombreux ouvrages traduits en plusieurs langues et obtenu la reconnaissance arabe et internationale. Elle fut la première femme à occuper des postes ministériels au sein du gouvernement algérien.La cérémonie a été organisée au palais de la culture portant le nom de l'écrivain disparu et ce, en présence des familles et d'amis de ces deux figures de la littérature nationale, en l'occurrence Yasser Arafat Gana, en sa qualité de chef de département du livre et de la littérature du commissariat et le directeur de la culture, Djamel Foughali, ainsi que de nombreux universitaires, écrivains et poètes.Cette halte a été marquée, notamment, par la présentation et la vente-dédicace du livre de l'ancienne ministre algérienne Zhor Ounissi, paru en avril 2015 aux éditions Alpha sous le titre "L'imam Abdelhamid Benbadis et la renaissance d'une Ouma : histoire d'une vie". Des témoignages, des récitals de poésie, des lectures d'extraits de poèmes de Malek Haddad et des passages du livre de Mme Ounissi ont caractérisé cette cérémonie d'hommage organisée sous l'égide du commissariat de l'événement "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe" et qui coïncide avec la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.Né le 5 juillet 1927 à Constantine, voyageur infatigable, Malek Haddad foulera le sol de Paris, Le Caire, Lausanne, Tunis. Moscou, New-Delhi, autant d'escales que de repères dans le parcours de cet écrivain qui s'est d'abord révélé poète. Il est décédé à Alger le 2 juin 1978. C'est à Constantine que Malek Haddad fit ses études où il sera instituteur pendant une courte période avant de s'inscrire à la faculté de droit à Aix-En- Provence (1954) en France.Il abandonnera subitement ce parcours pendant la même année pour aller travailler comme ouvrier agricole et se consacrer plus à l'écriture, période durant laquelle il a collaboré à plusieurs revues telles que Entretiens, Progrès, Confluents, etc. Conférencier et diplomate, il effectuera différentes missions au nom du FLN pour porter dans différents pays la voix de l'Algérie combattante. Pendant la Guerre de libération, il travaille à la radiodiffusion française et écrit des romans entre 1958 et 1961.Après 1962, il s'installe à Constantine et collabore à la création de la presse nationale particulièrement à l'hebdomadaire Atlas, fait partie du comité de rédaction de Novembre et animera dans la même ville la page culturelle d'An-Nasr (1965-1968) qui paraissait alors en langue française. Il fondera ensuite la fameuse revue littéraire Promesses quand il sera chargé de la Direction de la culture au ministère de l'Information. Mettant fin à ses ambitions littéraires et rompant ses liens avec le Français, cette langue qui a été son arme et sa voix mais surtout sa douleur, son exil, il s'engage dans la politique et assume plusieurs postes de responsabilité.Il a été directeur de la culture au ministère de l'Information et de la Culture (1968-1972), secrétaire général de l'Union des écrivains élgériens, conseiller technique chargé des études et recherches dans la production culturelle en français (1972). Il meurt à Alger le 2 juin 1978. Quant à Zhor Ounissi, elle est aussi native de Constantine, elle obtient deux licences de littérature et de philosophie et se spécialise en sociologie à l'Université d'Alger. Elle a de nombreux ouvrages traduits en plusieurs langues et obtenu la reconnaissance arabe et internationale. Elle fut la première femme à occuper des postes ministériels au sein du gouvernement algérien.




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