Depuis son inauguration par le Premier ministre le 26 juillet dernier, le fameux pont transrhumel «Salah Bey» ne cesse de défrayer la chronique locale, un peu pour ses qualités architecturales et touristiques, mais beaucoup pour ce qui se passe sur son tablier et les dégradations (déjà !) qu'il subit de la part d'individus sans scrupules, des marginaux qui ont établi leur refuge sur cet ouvrage tout neuf.
Dimanche dernier encore, des témoins affirment avoir constaté que des boulons d'un câble de soutien du pont ont été desserrés, des câbles électriques ont été emportés et des lampes de projecteurs qui éclairent le tablier du pont depuis son entrée du quartier de Djenane Ezzitoune jusqu'au pilier n°4 ont été cassées par des vandales.
Dans la soirée du même jour, un citoyen a été agressé au milieu du pont par une bande de malfaiteurs qui ont voulu le racketter.
Contactés hier par nos soins, les quelques travailleurs algériens de la société brésilienne Andrade Guttierez qui a construit le pont, toujours en activité, nous ont confirmé toutes ces informations ainsi que celles obtenues auparavant sur le vol des plaques de cuivre formant le nom du pont «Salah Bey», ainsi que plusieurs mètres de câbles électriques.
«Des bandes de délinquants issus de quartiers mitoyens au pont, bivouaquent, de nuit comme de jour, au beau milieu du pont en se «shootant» au kif et aux barbituriques et buvant des boissons alcoolisées.
Et ils ont pris possession de l'ouvrage auquel ils font subir des dégradations chaque fois plus importantes», nous ont affirmé nos sources, en rappelant le groupe de délinquants surpris dernièrement, en plein milieu de la nuit, par la police sur le même endroit du pont en possession de kif et de comprimés psychotropes, ainsi que d'armes blanches.
Arrêté, ce groupe d'individus composé de trois jeunes, âgés entre 31 et 33 ans, a été présenté au magistrat instructeur et ses membres ont été placés en détention provisoire.
Mais les déprédations et les actes d'agression commis sur l'ouvrage lui-même ne sont pas près de cesser, selon les travailleurs d'AD.
Depuis la livraison du pont par la société brésilienne, qui a retiré dans la foulée son équipe de surveillance, ont poursuivi nos interlocuteurs, le maître d'œuvre, la direction des travaux publics en l'occurrence, n'a pas pris le relais sur ce créneau important.
Et si l'on n'y prend pas garde, disent-ils, les déprédateurs finiront par détruire cet acquis qui a coûté des milliards et causé beaucoup de désagréments à la population constantinoise.
oui pourquoi pas une très bonne idée .
Malak Hamani
14/08/2014 - 210860
À mon avis ils doivent placer des caméras de surveillance au long du pont pour bien contrôler les saboteurs et mêmes les agresseurs
Maya Flores
13/08/2014 - 210818
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Posté Le : 13/08/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: facebook.com ; texte: A. Mallem
Source : Le Quotidien d'Oran du mardi 13 août 2014