Les habitants de l'avenue Aouati-Mostefa affichent une grande inquiétude face à la dégradation de leur quartier, une dégradation qui demeure «une honte pour la ville et ses habitants», estiment-ils dans une lettre adressée au wali et dont copie est en notre possession.
Des représentants de l'association du quartier en question, situé au cœur du centre-ville de Constantine, nous ont contactés, hier, pour lancer un cri de détresse aux autorités locales pour une prise en charge urgente du cadre bâti, en constante détérioration, ainsi que d'autres préoccupations liées à la vie quotidienne des résidents, dont le problème de stationnement sur les trottoirs et l'agence commerciale de la SNTA à déloger des lieux pour atténuer l'étreinte exercée par ses nombreux clients et accentue l'encombrement au niveau de cet axe routier névralgique.
Les habitants tiendront à soulever dans ce cadre «un immense affaissement sur le trottoir à l'entrée de l'immeuble n° 11, un affaissement qui risque de provoquer d'énormes dégâts à l'immeuble, voire son effondrement, ou encore une explosion fatale qui serait entraînée par une rupture des réseaux d'alimentation en gaz naturel».
Selon nos interlocuteurs, le stationnement des véhicules sur les trottoirs a accentué le dénivellement du sol, et il est impératif de veiller à ce que les trottoirs soient réservés uniquement aux piétons, et bien évidemment que des études sérieuses soient engagées à ce niveau pour détecter le problème et le corriger.
«Cela éviterait une catastrophe suspendue comme une épée de Damoclès sur la tête des habitants de ce bâtiment», indique-t-on.
D'autre part, les habitants demandent une meilleure attention pour leurs enfants qui ne trouvent nul endroit pour les détentes et loisirs, car le centre de la ville est envahi de partout par le béton, et les enfants trouvent du mal à dénicher un petit espace où jouer à la balle ronde où même pour se promener sans risque d'être happé par un véhicule!
Posté Le : 02/04/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. Z.
Source : Le Quotidien d'Oran du mercredi 2 avril 2014