Constantine : les contractuels durcissent le ton Constantine : les autres articles

Plus que jamais décidés à faire valoir leurs droits, des dizaines d'enseignants contractuels titulaires de DES (système classique, bac + 4) et d'autres, diplômés de l'ENS, occupaient hier encore le parvis de la direction de l'éducation, et ce pour le dixième jour consécutif.
Ils revendiquent une régularisation de leur situation (ils cumulent, pour la plupart, plus de 15 ans d'exercice) avec l'octroi de postes permanents dans des lycées, comme promis par le ministre de l'Education en janvier de l'année en cours. Ils dénoncent énergiquement «la honteuse manipulation ayant mené à (leur) éviction du concours de recrutement en août dernier au profit des titulaires du master».
Selon les porte-parole des enseignants, «jeudi, des agents de la direction de l'éducation ont tenté de (les) disperser en manoeuvrant un véhicule contre (eux), comme pour (les) écraser». Précédemment, des délégués désignés par les enseignants ont été reçus par un responsable qui se présentait comme le porte-parole du directeur, mais rien n'a été réglé.
Le plus grave, dénoncent les enseignants, a eu lieu hier, où «des éléments de la police judiciaire sont allés jusqu'à frapper trois enseignantes, sans compter les écarts de langage, indignes de représentants de l'Etat en uniforme», toujours selon leurs propres mots, qu'ils ont d'ailleurs mis par écrit dans un document remis à notre rédaction. Des correspondances dénonçant ces faits ont été adressés au premier responsable de la wilaya, au directeur de l'éducation et à la presse.