Après une longue attente, la pose de la nouvelle pelouse en gazon natureldu stade Hamlaoui a commencé samedi dès l'arrivée des plaques constituant lapremière moitié vendredi matin par camions frigorifiques en provenance de laHollande avec transit par la Tunisie. La seconde moitié sera réceptionnée avantla fin de cette semaine. La société hollandaise, maître d'oeuvre del'opération, a promis que la pelouse sera opérationnelle dans une dizaine dejours au maximum. Toutefois, les spécialistes en la matière disent qu'elle nepourra pas accueillir immédiatement les rencontres de football parce que le gazon,après sa pose, a besoin d'une période de repos et d'entretien. Selon Gharbi,chef de service des sports à la DJS, il faut compter deux mois et demi aumaximum pour que le stade Hamlaoui soit rouvert, car en plus de la pelouse, destravaux de réfection des vestiaires, de pose de la chaiserie dans la tribune etles gradins (30.000 chaises), la refonte totale de la tribune officielle etd'autres menus travaux sont menés en parallèle. Le terrain réplique estégalement en travaux et figure dans le lot pour la pose du gazon naturel enplaques et la réfection de la piste d'athlétisme. Le coût de la pelouse desdeux aires de jeu (terrain principal et réplique) aurait coûté semble-t-il 4,5milliards de centimes. «Sachez que le gazon naturel est nettement moins cherque l'artificiel», précise Gharbi. A titre de comparaison, la pelouse du stadeBenabdelmalek, en gazon artificiel de 4e génération, a coûté six milliards decentimes. Rappelons, pour la petite histoire, que le stade Hamlaoui deConstantine a été fermé il y a deux ans à cause de la pelouse qui étaitcomplètement détériorée et ressemblait à un véritable champ de patates suite àun problème dans le système de drainage. «En effet, la bâche qu'on avaitinstallée pour la collecte des eaux de pluie pour l'arrosage de la pelouse,avait des regards surélevés par rapport à ceux du stade et ils refoulaient leseaux qui stagnaient sous la pelouse en ‘tuant' la matière qui alimentait legazon. Aujourd'hui, grâce à l'expertise pertinente d'un bureau d'étudesoranais, le système d'évacuation des eaux vient d'être totalement refait»,ajoutera Gharbi. «La meilleure preuve est qu'après les fortes pluies qui sonttombées sur la ville dans la nuit de samedi à dimanche et suite à notre visitesur le terrain, nous avons constaté avec satisfaction que celui-ci étaitcomplètement à sec», conclura-t-il.
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Posté Le : 27/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : R C
Source : www.lequotidien-oran.com