A un moment donné, un quart de la production provenait de cette station régionale.
L’ambiance au siège de la télévision de Constantine était, hier, empreinte d’émotion. C’était à l’occasion de l’anniversaire de la réappropriation de la télévision et de la radio algériennes, un certain 28 octobre 1962. Les retraités et autres réalisateurs de la station ont été honorés en présence des autorités locales. Le wali de Constantine a rendu un hommage vibrant à ceux qui ont travaillé à rendre souverain ce média.
«Notre télévision nationale peut devenir performante. Cette station lui a donné les meilleurs talents, un quart de la production en provenait; je suis sûr qu’elle a encore un avenir brillant devant elle», dira-t-il, avec conviction et chaleur.
La nombreuse assistance a vécu, au diapason, des moments de nostalgie indélébiles, surtout avec la présence de pionniers du domaine qui ont laissé des souvenirs inoubliables de l’âge d’or de la télévision algérienne. Des noms qui ont marqué l’enfance et l’adolescence de bien des générations.
Il faut reconnaître, aujourd’hui, qu’en dépit d’un système hégémonique ayant provoqué sur plusieurs décades la descente aux enfers de la télévision nationale, celle-ci a eu ses moments de gloire, -et nul ne peut les occulter.
Au lendemain de l’Indépendance, après le départ des techniciens français, des hommes et des femmes, sans expérience ni formation spéciale dans le domaine, n’ont pas hésité à relever le défi. Celui de créer une radio et une télévision algériennes, avec les moyens du bord.
C’était il y a 50 ans. Les premiers techniciens ont été formés dans le tas, grâce, entre autres, à certains Français restés pour aider l’Algérie à se relever.
Farida Hamadou
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Posté Le : 30/10/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Farida Hamadou
Source : El Watan.com du lundi 29 octobre 2012