Sous le slogan « Constantine, fleur des cités » sera organisée, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 18 mai prochain, la 8ème édition de la manifestation culturelle de «distillation de l'eau de rose», avec une nouveauté consistant en la présentation d'un dossier à l'Unesco en vue du classement de cette activité comme patrimoine universel, selon le directeur de la culture de la wilaya, M. Foughali.
Ce premier responsable du secteur souligne, dans ce cadre, que «des maîtres artisans et d'éminents historiens en patrimoine ont confectionné un volumineux dossier, avec le concours du Centre national de recherche dans la préhistoire (CRPH) d'Alger, dépendant de la tutelle ministérielle, pour valoriser au mieux cette spécialité du terroir constantinois, à l'effet de lui donner toutes les chances d'être classée également comme legs, faisant partie du patrimoine universel».
Démarche qui s'inscrit, rappelle-t-il, «en droite ligne de la symbolique et de l'importance de ce savoir-faire ancestral, qu'il y a lieu de sauvegarder dans le sillage des politiques de préservation des legs matériels et immatériels du pays».
Plus d'une vingtaine d'artisans participeront à cette 8ème édition de distillation, dont l'ouverture débutera par un grand défilé dans l'après-midi, qui ira depuis le stade Benabdelmalek jusqu'à l'esplanade Si El Haouès attenante au palais Ahmed Bey. Là, des chapiteaux ont été dressés pour abriter des démonstrations de distillation de l'eau de rose et de fleurs qui seront faites en public, dira-t-il.
Et notre interlocuteur de préciser que le défilé sera composé de plusieurs calèches et sera animé par de la fanfare des scouts, des dizaines d'associations d'artisans participant à la manifestation, de groupes de Aïssaoua et de troupes folkloriques de la ville des ponts et des autres communes.
Et durant les soirées de toute cette période de distillation de l'eau de rose et de fleurs, qui consistera aussi en des expositions et de ventes du produit, seront organisés en outre au niveau du palais Ahmed Bey des concerts de musique du genre andalou, Aïssaoua, ouasfane, etc., conclura-t-il.
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Posté Le : 27/04/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: azititou.wordpress.com ; texte: A. El Abci
Source : Le Quotidien d'Oran du dimanche 26 avril 2015