Algérie

Constantine. La bioéthique en débat



Définie, schématiquement parlant, comme la science du vivant et de la morale, la bioéthique est, depuis hier et pour deux journées, au coeur d'un colloque international abrité à l'amphithéâtre de la faculté de médecine Belkacem Bensmaïl de Constantine, sur le thème « Des progrès de la bioéthique à l'épreuve des sociétés ».Tout au long de cette thématique que l'on qualifie volontiers de complexe à bien des égards, de grosses pointures en médecine et biologie, sociologues, juristes et autres spécialistes de la sécurité alimentaire se sont succédé à la tribune pour tenter de défricher un terrain malheureusement toujours miné, du moins chez nous, par un certain nombre de tabous et de blocages qui empêchent, selon le Pr. Abdelhamid Aberkane, d'aller de l'avant sur bien des aspects dont le don d'organes, pour ne citer que ce seul point sur lequel on tergiverse encore, nonobstant les intérêts vitaux de milliers de malades en attente d'une transplantation d'organes.
C'est l'occasion idoine, dira-t-il, d'évaluer de ce point de vue la situation qui prévaut chez nous par rapport aux débats moraux, éthiques et professionnels du monde de la santé. Auparavant, quatre autres scientifiques ont été invités, lors de la séance d'ouverture, à apporter leurs éclairages sur une question en apparence des plus basiques, mais pas tant que ça, dira l'un d'entre eux : « De quoi parle-t-on ' ». Président de l'observatoire citoyen afro-méditerranéen éthique des droits de l'homme, Ghawthy Hadj Eddine Sari Ali, répondra à cette question en s'appuyant essentiellement sur des références métaphysiques, religieuses ou philosophiques.


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