Constantine - L'appel des habitants de l'immeuble «Picasso»

Les habitants de la cité Loucif, plus particulièrement ceux qui occupent le bâtiment bien connu «Picasso», nous ont contactés hier pour nous signaler qu'ils sont préoccupés par des problèmes d'assainissement, de la circulation intense générée par les véhicules particuliers et les ambulances qui passent à grande vitesse devant leur immeuble qui, comme on le sait, se trouve sur la voie d'entrée à l'hôpital (CHU). Ils ont ajouté des problèmes de voirie.«D'abord, commençons par le plus vieux, ont déclaré nos interlocuteurs. Il y a 8 mois de cela, l'adduction au gaz naturel d'un magasin a nécessité le creusement de la chaussée. Malheureusement, le chantier terminé et comme toujours, les opérateurs sont partis sans se croire tenus de remettre en état la chaussée». D'autre part, ont poursuivi les riverains, le bâtiment se trouve sur la voie d'accès au centre hospitalo-universitaire de Constantine (CHUC), grand établissement qui est fréquenté chaque jour par une multitude de véhicules personnels et d'ambulances débouchant, toutes sirènes hurlantes, de toute la région de l'Est. Et tout le flux de véhicules automobiles passe sous nos fenêtres. Aussi et par mesure de sécurité routière, les services concernés ont placé des ralentisseurs (dos-d'âne) d'une manière tout à fait incohérente : après l'entrée du CEM Loucif et non avant pour protéger les élèves qui fréquentent l'établissement. Ce qui fait que les véhicules passent en vitesse devant l'entrée du CEM en risquant de heurter des élèves puis ils ralentissent un peu plus loin. «Comme incohérence, on ne peut pas faire mieux», ont ironisé nos interlocuteurs.
Ces derniers ont signalé aussi que «la cour intérieure de ce grand immeuble qui se compose de plus de 200 appartements et de nombreux magasins au rez-de-chaussée, n'est pas du tout balayée et nettoyée fréquemment comme il se doit ». Ce travail se fait, au grand maximum, une fois par semaine. Et encore, l'ouvrier de balayage affecté par la commune vient chaque jour, fait son travail au pied du bâtiment, expliquent-ils, balaie et rassemble toute sorte de détritus dans un endroit qu'il choisit et les déchets forment ensuite un amas que le vent disperse facilement. Et les lieux redeviennent comme avant ! En outre, le passage du camion pour le ramassage des ordures ne se fait qu'une fois dans la semaine. Encore une incohérence ! crient les résidents.
M. Bensari Charaf, le vice-président de l'APC chargé de l'assainissement et des problèmes de l'environnement, à qui nous avons communiqué les problèmes cités par les habitants de la cité Loucif, nous a écoutés attentivement en prenant note, puis il nous promettra de prendre en charge les revendications des riverains pour les régler progressivement et dans des délais raisonnables. «En ce moment, nous a-t-il dit, presque tous les responsables sont sortis en congé et moi-même je vais suivre. Mais avant de partir, je vous promets que je vais donner des instructions pour régler les problèmes qui ont un caractère prioritaire, tels que le ramassage des ordures. Les autres qui nécessitent des contacts et du temps, je m'en occuperai personnellement au retour de congé ».