Constantine - L'Ansej mise sur les industries agroalimentaires

L'annexe locale de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) a tracé un programme spécial pour 2016 dédié entièrement au secteur des industries agroalimentaires et à l'agriculture, qui connaît un recul avec seulement 92 projets, en considération des potentialités de la wilaya dans ce secteur. Aussi, l'agence a décidé de mettre le paquet et de s'y consacrer entièrement avec la mobilisation de tous ses moyens dans le but d'une relance et de promotion de ce secteur. Selon le directeur de l'agence Ansej de Constantine, Abdennour Ghalab, en cette année 2016, « nous allons donner un grand coup de pouce aux industries agroalimentaires et à l'agriculture en général, pour combler le déficit enregistré en matière de projets ». Et de poursuivre : « En vérité, le terrain est naturellement fertile car la wilaya de Constantine possède des potentialités énormes en agriculture et par conséquent en industries de transformation des productions résultant de cette activité ». Notre interlocuteur énumérera les richesses que recèlent les zones sud de la wilaya, avec Aïn Abid et Ibn Ziad, et surtout les régions situées au Nord qui sont considérées comme agricoles par excellence, à l'instar de la commune de Hamma Bouziane, Béni H'midène, etc. En plus, dira-t-il, « il n'est pas à écarter que les efforts de promotion soient axés aussi sur les activités annexes aux industries agroalimentaires et aux productions agricoles du terroir, comme celles de l'industrie de l'emballage servant à leur bon conditionnement et présentation ». Et à l'effet de s'assurer du succès dans ce domaine, « l'Ansej prévoit de cibler en premier les jeunes de ces zones agricoles en les incitant à entrer de plain-pied dans le monde de l'investissement agricole avec tous les partenaires ». Et dans ce cadre, ajoute-t-il, « nous projetons d'aller au-devant de ces jeunes et à leur rencontre dans les zones rurales, par le biais d'actions de sensibilisation de proximité ». Il s'agira également d'y aller en compagnie de cadres des structures techniques existantes sur le terrain, à l'instar de celles des services agricoles, de l'hydraulique, de l'université, etc., et de voir alors comment réaliser des fiches techniques et développer des idées de projets en relation directe avec les besoins de chacune des régions rurales concernées ».