Algérie

Constantine - L'Angem se tourne vers les prisons



Constantine - L'Angem se tourne vers les prisons
A l'effet d'assurer l'insertion sociale des anciens détenus et de ceux libérés des centres de rééducation, le bureau de wilaya de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem) s'engage, en vertu d'une convention signée avec la direction des prisons, à aider cette catégorie à travers un dispositif d'achat de matières premières ou à la création de petites entreprises.Selon le chargé de communication du bureau de wilaya de l'agence en question, Mohamed Benghalia, « nous avons trois centres que nous visitons régulièrement dans la wilaya de Constantine, à savoir le centre de rééducation du Coudiat, situé au c?ur de la ville des ponts, celui de Boussouf et l'institution de prévention sise dans la ville d'El Khroub ». « Nous ciblons, et ce en conformité avec la convention signée avec la direction des prisons, la catégorie devant purger pas plus de six mois et qui retrouveront leur liberté tout de suite après ». Ainsi et au cours de l'année 2016 le bureau local de l'Angem, dira-t-il, a organisé au total un ensemble de « 18 opérations de sensibilisation en direction des détenus », au niveau des trois centres de rééducation de la wilaya, ce qui a donné lieu jusqu'à présent au « dépôt de 12 lettres d'orientation ». Et d'expliquer que ces lettres permettent à leurs porteurs de déposer des dossiers pour l'octroi d'un financement dans le but de la concrétisation de l'idée qu'ils ont en tête, dont deux d'entre eux ont déjà présenté officiellement leurs dossiers déjà finalisés. Le premier concerne la réalisation d'une micro-entreprise de peinture et le second d'une autre en menuiserie.« Pour nous à l'Angem et grâce à une autre convention signée avec la direction de la chambre de l'artisanat et des métiers (CAM) de Constantine, même les porteurs de projets qui n'ont pas de diplôme ou d'habilitation particulière dans l'activité qu'ils ont choisie, nous pouvons leur permettre d'avoir la formation adéquate », indique notre interlocuteur. En effet, « nous orientons le détenu concerné avec une lettre à ladite chambre de l'artisanat, qui lui fait un test et le prend en charge pour lui dispenser un stage de formation, qui sera sanctionné au bout par un certificat d'habilitation, lui donnant la possibilité d'entamer son activité avec le minimum de techniques et savoir-faire nécessaires ».


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