? Les autorités locales, accompagnées des cadres syndicaux de l'Union de wilaya de l'UGTA de Constantine, ont célébré, hier, le 20e anniversaire de l'assassinat du martyr du devoir national, Abdelhak Benhamouda, en organisant une cérémonie de recueillement au cimetière des «Chouhada», en présence de ses compagnons de lutte syndicale et des membres de sa famille.Selon un de ses frères, «ces commémorations nous vont droit au c?ur, dans la famille, de même qu'elles donnent du tonus à l'ensemble des syndicalistes pour rester et faire face aux difficultés et épreuves, qui ne manqueront pas de surgir et entraver leur chemin de militant. C'est surtout important pour les jeunes syndicalistes, qui leur servira d'exemple de don de soi pour le pays, et de demeurer toujours debout en dépit de tout», soulignera-t-il. Pour sa part, son compagnon, Khalfa M'barek, Abdelhak Benhamouda est une figure qui compte parmi les grands hommes de l'Algérie, qui a marqué l'histoire du pays et la mémoire des Algériens. «Le hasard a fait que je l'avais rencontré le matin de son assassinat, dont l'annonce a été pour moi un vrai choc. Fort heureusement, affirmera-t-il, la lutte ne s'est pas arrêtée et s'est poursuivie avec la fidélité et le dévouement d'hommes de sa trempe», dira-t-il.Les festivités de ce 20e anniversaire ont débuté jeudi dernier par l'organisation de plusieurs activités, à savoir des tournois de football et une conférence évoquant ses luttes et positions, en matière syndicale et même politique. Et dans ce sillage, le secrétaire de l'Union de wilaya de l'UGTA de Constantine, Boudjemaa Rahma, n'a pas manqué d'appeler les travailleurs à serrer les rangs pour renforcer la sécurité et la stabilité du pays, et ce pour plus de développement et de progrès. «En cette occasion, je suis très affecté, à l'instar des travailleurs et syndicalistes, et tout ce que je peux dire en cet anniversaire, c'est répéter les déclarations du défunt et victime de la barbarie, A. Benhamouda, qui sied particulièrement aux conditions que nous vivons. Nous vivons par et pour cette patrie, pas d'histoire, pas d'identité ni de démocratie que dans le giron de cette dernière. Et j'en profite pour inviter les travailleurs, ajoute-t-il, à serrer les rangs et à être fidèles à Aïssat Idir, Benhamouda et tous les chouhada, par le travail en faveur de la stabilité et de la prospérité du pays».
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Posté Le : 29/01/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com