La maison de la culture Mouloud Mammeri a abrité cette activité qui a drainé une foule nombreuse venue découvrir les richesses de l'antique Cirta. L'on a assisté lors de la journée d'ouverture à un spectacle varié animé par l'association El Djoussour, suivi d'un chant malouf par El Arbi Ghazal.Ainsi, une démonstration du mariage traditionnel constantinois a été présentée à la salle des spectacles de la maison de la culture. «Cela nous a fait plaisir d'assister à ce spectacle. Malgré sa courte durée, on a pu voir, écouter et sentir le prestige des valeurs culturelles de la ville de Constantine», a estimé un spectateur de Tizi Ouzou.
Ainsi, d'autres festivités figuraient au programme de cet événement culturel. L'on citera, entre autres, des représentations théâtrales, des animations folkloriques et diverses expositions sur l'habit traditionnel, les arts culinaires, les arts plastiques et d'autres objets relevant de l'histoire de la ville des passerelles.
A travers cette rencontre, l'on a constaté l'attachement des Constantinois à la préservation de leur héritage patrimonial. Salah Mekki, un jeune artisan de sculpture sur bronze que l'on a rencontré à cette occasion, nous dira. «Dès mon enfance, j'ai commencé à apprendre ce métier auprès de mes cousins. Maintenant, je le transmets à mes frères et mes enfants. De cette façon, on souhaite le sauvegarder pour les futurs générations». Il est à rappeler que cette manifestation a été clôturée samedi à la maison de la culture de Tizi Ouzou.
Constantine, «un livre ouvert sur les mythes et les héros, promet de livrer encore d'autres sens et de nouvelles aspirations pour s'intégrer dans le prochain siècle», a écrit Idriss Boudiba, directeur de la culture de Constantine, dans une brochure présentant l'histoire et les sites de cette ville.Â
Â
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fatima Bouhaci
Source : www.elwatan.com