«Voilà, le mandat des élus locaux vient d'expirer et le dossier des 215 locaux commerciaux disséminés dans la daïra de Hamma Bouziane et qui demeurent toujours fermés, n'a pas été réglé, ni par la daïra ni par l'APC», nous ont affirmé hier des membres de l'organisation des commerçants et des citoyens de Hamma Bouziane qui ont tenu à signaler cette situation qu'ils considèrent anormale. B. Boudjemaa, membre de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a fait l'historique de ce dossier, relevant que le cas de ces locaux attribués à leurs locataires depuis une vingtaine d'années environ, avait connu une tentative de règlement l'année passée, lorsque l'ancien wali de Constantine était venu en visite d'inspection et de travail dans la daïra de Hamma Bouziane. «Nous, en tant que syndicat des commerçants, a affirmé notre interlocuteur, nous lui avions signalé le cas désolant de ces locaux qui demeurent fermés et livrés à la dégradation, surtout ceux du quartier d'El-Ghirane et ceux de la cité de Bekira».Le wali s'était déplacé sur les lieux et a vu l'état des locaux en question. «Il avait alors instruit le chef de daïra de constituer une commission d'enquête pour déterminer les raisons qui font que ces locaux soient toujours fermés par les locataires et lui rendre compte», affirme notre interlocuteur. L'APC, de son côté, a constitué sa propre commission d'enquête. «Mais une fois le wali parti, le dossier a été mis aux oubliettes», selon M. Boudjemaa, puisque, dira-t-il, jusqu'à ce jour, «rien n'a été fait pour régler le problème de ces locaux alors que le besoin de leur utilisation au niveau de leurs lieux d'implantation se fait sentir avec acuité. Et leur état empire de jour en jour tant ils sont livrés à la dégradation et au squat par des indus occupants». «C'est une véritable catastrophe» ! s'écria notre vis-à-vis. «Ce genre de locaux, nous expliquent d'autres commerçants, n'existe pas uniquement à El-Ghirane et Bekira, il y en a aussi en plein centre-ville, sur l'avenue de l'ALN. Ils sont la propriété de la commune et ceux à qui ils ont été donnés en exploitation les tiennent fermés depuis bien longtemps et ce, pour des raisons qui tiennent le plus souvent au manque de commodités, telles que l'eau, l'électricité, le gaz, etc. D'autres pour on ne sait quelles raisons». Pourtant, ajoute-t-on, l'année passée, la commune leur avait établi de nouveaux contrats de location en leur proposant de nouveaux montants déterminés par les surfaces occupées, c'est-à-dire au mètre carré, et les commerçants avaient donné leur accord. «Mais la procédure n'a pas été appliquée par l'APC pour des raisons qui demeurent obscures», se désolent nos interlocuteurs. Selon ces derniers, la majorité des locataires de ces locaux ne payent pas les loyers.
Le peu qui le font en activant de temps en temps, sont actuellement bloqués et ne peuvent pas payer leurs loyers, non plus, à cause d'une question de manque de reçus (!) à la recette principale de la commune chargée, comme on le sait, d'encaisser les versements des loyers des biens de la commune. Selon le secrétaire général de l'APC de Hamma Bouziane, M. Bentazir Sebti, ce dossier demeure effectivement non réglé. Ce fonctionnaire, qui était très occupé par la préparation du scrutin d'aujourd'hui, s'est contenté de nous dire que les locataires des locaux en question ont été destinataires de plusieurs mises en demeure qui leur ont été lancées par l'APC sortante. Mais ces mises en demeure semblent n'avoir pas été suivies d'effet. Sauf pour ce qui concerne ceux activant à l'intérieur du marché de proximité de Békira qui a été fermé.
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Posté Le : 23/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com