? A la question d'une journaliste qui lui avait demandé son avis sur les appels lancés sur les réseaux sociaux contre la célébration du Mawlid Ennabawi, qui considèrent cette célébration comme « Bidaa » (hérésie), M. Bouabdallah Ghoulamallah, président du Conseil Supérieur Islamique (CSI), a répondu en disant calmement: « Que restera-t-il à celui qui abandonne le « dhikr », qui rejette toute référence à notre prophète Mohamed (QSSL) ' Vers quelle référence va-t-il se tourner ' Sur qui il va se référer, celui qui lui a délivré cette fetwa. C'est tout ce que je peux dire pour répondre à ces gens-là ». Et d'ajouter qu'il souhaite que les jeunes qui s'expriment sur les réseaux sociaux orientent leurs messages plutôt vers ce qui profite à leur société et contribue à unifier son discours et sa manière de penser. « Car, nous avons besoin aujourd'hui de cette unité de pensée, a considéré M. Bouabdallah. Et c'est pourquoi le thème de notre conférence aujourd'hui porte sur ce concept de la bonne gouvernance. Pour nous, il n'y a pas de meilleure gouvernance que celle qui est contenue dans le geste de notre prophète Mohamed (QSSL). Qu'on en prenne exemple ! », a conclu le président du conseil supérieur islamique.M. Bouabdallah-Ghoulamallah s'est exprimé dans un point de presse organisé hier à l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine où il était venu, accompagné de membres de son institution, pour présider le séminaire organisé dans cette université par le CSI sur le thème de « l'importance de la bonne gouvernance dans la formation de la nation ».
Le thème est d'actualité, s'accordent à dire plusieurs participants à cette rencontre auxquels nous avons posé la question. Ainsi, selon M. Abdallah Boukhalkhal, ancien recteur de l'université islamique et professeur contractuel dans la même institution, « le thème est venu à temps car du moment que nous sommes au « mois des lumières » qui a vu la naissance du Prophète Mohamed (QSSL) et à quelques jours seulement après les élections locales des APC et APW et pas loin de l'élection présidentielle de 2019, nous pourrons prendre exemple du geste du Prophète (QSSL) qui consacre les valeurs islamiques que celui-ci à mis en application à son époque pour régler les conflits entre les groupes et entre les individus en réussissant à unifier des tribus qui se combattaient férocement depuis des siècles. Des tribus arabes et non arabes de son époque.
C'est surtout les aspects moraux, égalitaires, de justice dans le geste du prophète qu'il faut prendre en compte dans ce séminaire pour dire la bonne gouvernance nécessaire à la formation de toute nation à notre époque », a estimé le responsable.
Pour terminer, notons que ce séminaire d'une journée a été animé par quatre conférences portant sur le thème, communications qui ont été suivies par des débats.
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Posté Le : 28/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com