Constantine - Gâteaux de l'Aïd: Les prix des fruits secs flambent

A quelques jours de l'Aid El Fitr, les ménagères ont commencé les achats des fruits secs et des ingrédients pour la préparation des gâteaux, si bien que les magasins de vente de ces produits, à la vieille ville de Souika, connaissent une grande affluence de la part d'une clientèle surtout féminine. Mais les prix ne sont pas donnés et ce, de l'avis même d'une des clientes, qui à propos des amandes affichées à 2000 DA le kg, a affirmé qu'elle les a achetées, récemment, à seulement 1600 DA. Et d'indiquer, que c'est à peu de choses près la même augmentation qui a touché les autres produits comme les noix et les pistaches. Ce qui n'a pas été, du tout, de l'avis du marchand qui a signalé une augmentation qui a concerné les amandes et qui a été de seulement 100 DA, c'est-à-dire qu'elles ne valaient alors que 1900 DA. Les autres produits ont enregistré des augmentations dans les mêmes proportions, selon lui, pendant que certains autres ont été plutôt stables, à l'instar des cacahuètes qui n'ont pas bougé de la fourchette de 300 à 400 DA. Les amandes épluchées sont à 2.400 et 2.500 DA le kg, les noix entre 3.000 et 3.500 DA, différence qui est expliquée par les commerçants par la qualité et l'origine du produit, importé du Mexique ou d'Amérique. Il en est de même des pistaches, qui sont cédées entre 5.000 et 5.400 DA le kg, selon qu'elles soient épluchées ou non. En tout cas et selon le commentaire d'un père de famille, rencontré dans la même vieille ville de Souika, les prix de ces produits rentrant dans la préparation des gâteaux de l'Aid, demeurent chers et quasi intouchables, pour toutes les bourses. « Leurs prix ont augmenté, connu une stabilité ou même baissé, là n'est pas la question pour les simples quidams que nous sommes », dit-il. « Aid ou pas Aid, estime-t-il, je considère qu'il n'y a pas lieu de faire des folies pour se goinfrer de confiseries si ruineuses» En effet, devant cette cherté, de nombreuses familles pour ne pas se priver, malgré tout, des joies de cette fête, se rabattent sur la préparation de gâteaux traditionnels sans ces produits qui coûtent les yeux de la tête (ghribia, makroud, galette faite maison etc.) Certains font des commandes auprès des pâtissiers, en quantités raisonnables, « chose qui revient moins cher que de préparer, chez soi, certains gâteaux », affirme-t-on.