Ayant mis un terme à son contrat le mois de décembre 2019 après avoir trouvé un terrain d’entente avec le propriétaire du club, l’ex-entraîneur du CSC, Denis Lavagne, est resté en Algérie.
Il n’est reparti en France qu’il y a dix jours seulement, après avoir réglé sa situation financière avec le CSC, comme il l’a révélé hier dans une déclaration à Liberté.
“Je n’ai pas quitté l’Algérie le mois de décembre dernier. Je suis resté là-bas afin de régler tous les problèmes administratifs et financiers. D’ailleurs, le propriétaire du club a payé tous mes salaires. Autrement dit, le CSC ne me doit plus rien”, a-t-il affirmé.
Signataire d’un contrat de 18 mois, l’ancien entraîneur du Cameroun a reçu trois mois d’indemnité en échange de la résiliation du contrat.
“Je remercie les dirigeants de l’ENTP qui se sont montrés très corrects avec moi. Mais le problème au CSC concerne les différents dirigeants qui se sont succédé et qui ne sont pas à la hauteur de ce grand club”, a précisé Lavagne qui, du reste, a dit garder un bon “souvenir de mon passage au CSC. Cela m’a permis de connaître des gens bien. D’ailleurs, je suis très ému des messages de soutien de mes amis algériens en raison de la conjoncture actuelle que vit le monde. Je leur souhaite aussi beaucoup de courage”, fait savoir Lavagne, qui est confiné chez lui en Normandie, une zone française épargnée de l’épidémie.
Commentant la situation actuelle, Lavagne affirme: “Pour l’instant le football est secondaire. Il faut d’abord penser à sauver le maximum de personnes, après le football reprendra ses droits. La reprise sera bizarre et compliquée. Ce sera la première fois que les équipes, les staffs et les joueurs seront confrontés à ce genre de situation”, conclut-il.
Nazim Tolba
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Posté Le : 29/03/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Nazim Tolba
Source : liberte-algerie.com du dimanche 29 mars 2020