En tenant en échec la JSMS sur son terrain (0-0), les camarades de Sid Ali Lamri se sont offert un (petit) bol d’air, lequel, s’il ne cache pas les lacunes évidentes de l’équipe, ne sera pas de trop pour la suite de la saison.
Développant un jeu plus offensif, les poulains de Abdelkader Amrani, positionnés en 4-4-2, se sont montrés plus entreprenants que d’habitude, réussissant plusieurs fois à déborder la défense skikdie, sans cependant parvenir à concrétiser leur légère domination.
A ce sujet, le second d’Amrani, Mohamed Boutadjine, a déclaré à la fin de la rencontre: «Tout le monde a constaté le bon visage présenté aujourd’hui par les joueurs, comparativement à vendredi passé face à l’ASAM. Bien que nous avons pris l’ascendant sur notre adversaire, nous n’avons pu marquer de but. Cela s’explique par le fait que l’attaque a été grandement remaniée. Je demande juste aux supporters de faire preuve de patience à l’égard de l’équipe, mais aussi de l’entraîneur, qui possède la compétence et l’expérience nécessaires pour redresser la barre.»
Il faut rappeler qu’en sept matchs, le CSC version 2020/2021 s’est distingué par son «infertilité» offensive, avec seulement quatre buts au compteur.
Si les ratages monumentaux de Bentahar – auteur, toutefois, de la moitié des buts de l’équipe ! – ont été pointés du doigt par les Clubistes, l’on ne peut négliger le manque de soutien en attaque des latéraux titularisés jusqu’ici, à l’exception notable de Salhi, lesquels se cantonnent à leur rôle défensif (c’était encore le cas jeudi avec Guemroud et Boudebouda), compliquant la tâche de leurs coéquipiers.
La méforme du meneur de jeu Shiboub est également invoquée par les fans, qui espèrent qu’il ne s’agit là que d’un passage à vide.
La seule satisfaction est finalement venue du côté du revenant Lekdja, qui a insufflé un élan certain à une attaque moribonde.
La grande inconnue demeure l’attitude d’Amrani, que certains donnent partant pour le CS Sfax (Tunisie), voire le WAT ou le MCO, alors que d’autres affirment – en l’absence d’une communication officielle – qu’il bénéficie du soutien sans faille du conseil d’administration de la SSPA, et qu’il ira au bout de son bail.
Enfin, concernant le poste de directeur général, un deuxième nom, après celui de Laïb Salim, commence à circuler dans les milieux clubistes. Il s’agit de Zoheïr Bouzid, commissaire du festival international de jazz de Constantine (Dimajazz). Quant au remplaçant de Nacereddine Medjoudj, c’est l’ex-international Yacine Bezaz qui semble tenir la corde.
En tout état de cause, le CA devrait annoncer les nouvelles nominations dans le courant de la semaine.
Mohamed B.
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Posté Le : 17/01/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Mohamed B.
Source : elwatan.com du samedi 16 janvier 2021