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Les futurs bénéficiaires de la RHP se rebiffent
Des dizaines d'habitants de la cité des Frères Abbas (Oued El Had) de Constantine, ont bloqué, hier, durant plus d'une demis journée, une grande partie du Boulevard de l'Est, précisément du rond-point du quartier précité jusqu'à la cité Sakiet Sidi Youcef (la Bum), sur environ trois kilomètres. Les frondeurs ont agi ainsi pour revendiquer leurs contrats d'attribution de logements, prévue avant le mois sacré du Ramadhan. Selon leurs représentants, ces familles sont concernées par le programme de résorption de l'habitat précaire, lancé par la wilaya au début de l'année. «Après des mois de l'opération du tirage au sort, personne n'a eu son contrat à chaque réclamation c'est juste des promesses qui nous sont faites », ont-ils expliqué. Et d'ajouter que ces contrats sont indispensables pour rassurer ces habitants quant à l'obtention de leurs logements. Les conséquences de cet acte de protestation se sont traduites par la paralysie de la circulation routière durant des heures, obligeant les automobilistes de dévier sur le passage inférieur de Sidi Mabrouk pour rejoindre la route principale à l'intersection du lycée Zighoud Youcef. Plusieurs tentatives de dispersion des manifestations par les éléments de la sûreté nationale n'ont pas abouti. Les protestataires qui ont refusé de débloquer la route sans avoir une garantie certifiée par le premier responsable de la wilaya, ont finalement levé le blocus vers 15 h.
L'aménagement urbain en souffrance
Les habitants de la mechta Béni Mistina ont fermé, hier, la circulation sur la RN3, au niveau de la commune de Didouche Mourad, dans la wilaya de Constantine. Les protestataires réclament l'aménagement urbain et la réhabilitation de la route principale de leur localité. «La route est impraticable durant toute l'année et le manque d'aménagement urbain rend la vie intolérable dans cette bourgade» a déploré un représentant des contestataires. «Nous vivons dans un chantier depuis plus de sept mois et il est impossible de circuler sur des passages et des trottoirs complètement décapés en raison des travaux de réhabilitation non achevés, alors que la route reliant notre mechta à la RN3 est dans une état catastrophique», a-t-il ajouté en précisant que deux entreprises chargée de la réhabilitation de la route et de l'aménagement urbain ont suspendu les travaux quelques semaines après leur lancement. «Les autorités locales, responsables de cette situation, ainsi que l'APC, ignorent notre situation, malgré le nombre indéfini de nos réclamations», a poursuivi notre interlocuteur. Pour sa part, Hamid Bouhouli, vice-président à l'APC de Didouche Mourad, a reconnu que la situation de cette mechta est critique, particulièrement en ce qui concerne les retards accusés dans ces projets de réhabilitation à cause du manque de suivi et de contrôle par les direction concernées. Le vice-président a annoncé que cette situation sera réglée dans les meilleurs délais. La circulation qui a été gelée durant des heures, ce qui a provoqué la colère des usagers de la route, a été libérée en début d'après-midi.