Constantine en bref

Les deux grévistes de la faim de Aïn S’mara évacués à l’hôpital
 
Ayant été exclus de la liste des bénéficiaires de logements sociaux à Aïn S’mara au début du mois en cours, du fait qu’ils sont célibataires, deux jeunes, Billel Laouar et Zoubir Guidoum, avaient, il y a deux semaines, entamé une grève de la faim devant le siège de la mairie.
Ils ont été évacués hier à 11h
à la polyclinique de la même commune par les éléments
de la Protection civile en état d’inconscience.                                    


Le poulet se fait des ailes

A quelques jours du mois de Ramadhan, le poulet devient une denrée rare avec les prix qui s’affichent faisant fuir les consommateurs. Alors qu’il était à 230 DA/kg, il y a quelques jours seulement, il a dépassé la barre des 300 DA, même si la qualité du produit laisse à désirer.
Des poulets ne dépassant guère 1,7 kg l’unité sont proposés à la vente. Pour certains bouchers interrogés, il s’agit d’une situation de spéculation délibérément créée par des éleveurs et des intermédiaires pour provoquer une hausse des prix à la veille du mois du jeûne. «On a appris que plusieurs éleveurs ont cessé de livrer le poulet, préférant laisser un stock pour le début du mois prochain afin de pouvoir agir sur les prix », ont laissé entendre certains bouchers de la ville qui craignent que la quantité qui sera proposée durant la première semaine du mois sacré ne puisse couvrir la forte demande. Le simple citoyen est en droit de s’interroger sur le rôle des services de contrôle de la direction du commerce face à cette situation inédite.            


Télécabines ou sauna '

Par ces temps caniculaires où le mercure atteint des pics durant
la journée, les passagers du téléphérique se plaignent chaque jour de la chaleur qui règne dans les cabines au point où l’atmosphère devient insupportable, voire irrespirable. La plupart des usagers qui choisissent ce moyen de transport, en raison de la défection des taxis vers le centre-ville, s’interrogent sur l’absence du moindre système d’aération qui leur permette de respirer un peu d’air frais pendant le trajet. «C’est dur pour les enfants et les personnes âgées qui suffoquent pendant une bonne douzaine de minutes à l’intérieur de ces cabines ressemblant beaucoup plus à des marmites ; et encore il faut prier pour qu’il n’y ait pas de panne électrique », a déploré une vieille dame.