Les deux assemblées locales élues, les plus importantes au niveau de la
wilaya de Constantine, les communes du chef-lieu de wilaya et d'El-Khroub en
l'occurrence, vivent dans des situations conflictuelles inextricables.
Scindée en deux ailes, la commune
de Constantine se tient en équilibre très fragile, grâce à une occupation du
terrain par les élus qui ont choisi le camp du P/APC notamment. Mais le
tourbillon de la crise menace sérieusement la stabilité de la commune. En
effet, l'absence de toute réaction chez le P/APC face à la demande introduite
par les élus frondeurs en vue de tenir ce 12 octobre une session
extraordinaire, ce dernier n'ayant programmé aucune réunion de l'assemblée ni
pour cette date en question, ni pour une autre, serait un motif supplémentaire
de durcissement des positions, pouvant entraîner dans son sillage un
pourrissement jamais vécu auparavant au sein de la municipalité.
Les élus frondeurs encaissent le
coup de ce «sourd rejet» de leur demande, appelant à la tenue d'une session
extraordinaire, tout en estimant qu'il est de leur droit plein et entier
d'appeler à une session extraordinaire. « Car, soulignent les concernés, le
code communal accorde cette éventualité relative à la tenue d'une assemblée
extraordinaire sur demande du tiers de l'assemblée. Et que dire lorsque c'est
la majorité qui le fait (la demande en question a été signée par 17 élus sur
les 33 membres qui composent l'assemblée communal de Constantine) !?».
Le fossé se creuse encore plus
profond entre les uns et les autres. Et le scénario catastrophe jette une
épaisse ombre sur l'avenir de toute l'activité des élus locaux de cette
commune.
«Si les choses suivent la voie du
pourrissement, c'est le vote du budget financier communal qui se trouvera
hypothéqué», assurent les élus frondeurs. Ces derniers préviennent qu'ils
provoqueront «un clash au sein de l'assemblée lors de ce vote, prévu pour les
prochains jours, et faire en sorte que l'approbation de ce budget soit
totalement bloquée».
Dans cette optique, la tutelle se
substituera inévitablement à l'assemblée pour entériner le budget, et ce sera
toutes les prérogatives des élus communaux qui voleront en éclats.
La couleur est tout autant
teintée de noir au niveau de la commune d'El-Khroub, où le P/APC mène en solo
la barque, après un tentative de retrait de confiance.
Et devant l'absence de réaction
de la part de la tutelle administrative locale, des élus se préparent à saisir
le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à propos de ce retrait
de confiance qui demeure suspendu.
bine tolba bine djnoun
bennoui chawki - commercant khroubi - marseille
02/12/2009 - 4560
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Posté Le : 11/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Zerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com