La formation professionnelle à Constantine, selon son directeur, M. Gasmi El-Ayache, redouble d’efforts pour tenter d’assurer à ses stagiaires une formation complète et pratique permettant une insertion rapide dans la vie professionnelle, ou à défaut une bonne préparation à cette insertion.
Pour ce faire et pour cette année, la direction a établi des conventions-cadres avec des entreprises privées et publiques. Le directeur citera à titre d’exemple le GECO, la SOREST, l’OPGI pour tout ce qui concerne le bâtiment et l’ADE, ainsi que l’ETP, et la liste est loin d’être exhaustive. Toujours selon ce responsable, la formation dans ce secteur se fait par alternance entre la théorie et la pratique à raison d’un séjour en usine ou sur chantier deux fois par semaine et des cours donnés en classe dans les centres dans la wilaya. La formation pratique est accompagnée de mesures incitatives de 3.000 à 5000 dinars sous forme de pré-salaire. Tout en évoquant le cas de nombreux jeunes universitaires qui ne trouvent pas où se caser ou bien trouvent après une quête laborieuse un emploi précaire sans aucun rapport avec la spécialité de l’étudiant, ce responsable considère la formation professionnelle comme une alternative positive et productive au service du pays. Il considère que la formation professionnelle ne se contente pas d’être le relais pour les laissés-pour-compte de l’éducation classique mais se pose comme une option pour les jeunes qui, à différents stades de leur cursus, décident de choisir une formation en vue d’acquérir un métier rémunérateur qui vaut par les temps qui courent un diplôme universitaire, tout en répondant à des besoins avérés en main-d’oeuvre qualifiée. Interrogé sur le nombre de stagiaires bénéficiant de ce type de formation alternative, M. Gasmi dira « tout dépend de l’entreprise, de sa capacité d’absorption en rapport avec les possibilités d’encadrement des stagiaires placés. Ainsi, précise-t-il, ce sont des vagues de 500 apprentis à différents stades. Les prévisions annuelles portent sur un contingent de 3.000 apprentis, la formation étant en général de 18 mois pour un technicien et 30 mois pour un technicien supérieur ».
La formation professionnelle, perfectible en soi, joue ainsi un rôle actif au profit des jeunes à la recherche d’un emploi et au profit des entreprises elles-mêmes qui seront dotées de travailleurs formés convenablement et capables d’être immédiatement productifs et rentables, conclut notre interlocuteur.
Posté Le : 28/08/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : A. Benkartoussa
Source : www.quotidien-oran.com