L’entraîneur du CSC, le Français Denis Lavagne, a réalisé une belle série de victoires toutes compétitions confondues. Des succès ayant permis au club de Cirta de revenir dans le championnat avec cette place sur le podium, mais surtout s’illustrer en compétition africaine. Le technicien français ne veut pas s’enflammer. Pour lui, le CSC demeure un outsider en Ligue des champions d’Afrique.
- Liberté: Coach, pour un entraîneur venant tout juste de débarquer dans un championnat méconnu, vous avez réussi un record en alignant dix victoires toutes compétitions confondues. C’est quoi le secret de votre réussite?
Denis Lavagne: En championnat, c’est juste trois victoires. Mais je peux vous dire toutefois que je n’ai pas débarqué dans un championnat méconnu car même s’il s’agit de ma première expérience ici, il n’en demeure pas moins que j’ai déjà rencontré des équipes algériennes avant. Et puis, je connais bien l’Afrique et le Maghreb.
Pour revenir à votre question, je dirais que le plus important, c’est le talent des joueurs et le travail à l’entraînement. Le secret de cette réussite, c’est le travail. Il aura fallu trouver le bon projet de jeu qui correspond au talent des joueurs pour parvenir à s’exprimer à 100% et enfin faire adhérer les joueurs au projet. Il aura fallu aussi que tout le monde se sente concerné par les objectifs du groupe et du club. Après, il y a toujours une part de réussite. Et cette belle réussite, ce sont les joueurs qui ont su la provoquer.
- Justement, après votre intronisation à la barre technique du CSC, le travail psychologique a été nécessaire pour remettre l’équipe sur les rails, d’autant que vous avez réussi à créer la sensation en Ligue des champions d’Afrique en battant le TP Mazembe, n’est-ce pas?
Oui, il était important de remettre tout le monde sur le bon chemin. Mais cela fait partie du travail de l’entraîneur de savoir manager son groupe et remobiliser les joueurs. C’est d’ailleurs l’un des aspects les plus importants du travail du coach, à savoir la gestion et le management psychologique. Enfin, la victoire contre le TP Mazembe reste un beau succès mais pas un exploit non plus, et ce, eu égard à la qualité des joueurs du CSC.
- Compte tenu du bon groupe dont vous disposez, peut-on dire que le CSC va viser haut en remportant la Ligue des champions d’Afrique et le titre du championnat?
En championnat, nous avons réalisé un mauvais début et le retard pris semble rédhibitoire. Concernant la Ligue des champions d’Afrique, il ne faut pas oublier que plusieurs gros bras du football africain sont présents dans cette édition, à l’image du Ahly du Caire, l’Espérance de Tunis, Vita Club pour ne citer que ceux-là. Donc, nous ne pouvons être que des outsiders mais pas des favoris. Reste la Coupe d’Algérie. N’oublions pas que nous avons beaucoup de matches avec un calendrier chargé. L’objectif maintenant est de préparer le prochain match face à l’USMBA. On verra après.
- La rencontre face à l’USMBA s’annonce difficile de surcroît devant une équipe qui lutte pour le maintien. Une victoire va vous rapprocher du dauphin.
Pour se rapprocher justement, il faudra redoubler d’efforts et gagner cette rencontre. Ce sera très dur face à une équipe obligée de vaincre. Donc, on prépare le match pour le gagner et nous savons pertinemment qu’il faudra réaliser une grande rencontre pour espérer empocher le gain du match.
Rédaction Sportive (Liberté)
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Posté Le : 03/02/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Rédaction Sportive (Liberté)
Source : liberte-algerie.com du dimanche 3 février 2019