Constantine - Cité des 250 logements des Frères Ferrad: La dégradation des espaces verts et du stade inquiète

? Les habitants de la cité des 250 logements des Frères Ferrad «Portolazzo», située sur le plateau de Ain El Bey, qui ont bénéficié dernièrement d'un terrain matéco et d'un jardin, s'inquiètent de leur dégradation et formulent le souhait de les voir pris en charge en matière de gardiennage et d'organisation.Le président de l'association de la cité en question, A. Benlarbi, dira :«Moi-même j'ai saisi le wali de Constantine par correspondance pour soulever et exprimer les craintes des habitants concernant les risques de détérioration de ces équipements et la nécessité de les préserver». Surtout, ajoute-t-il, au regard de la réalisation d'autres projets et de leur extension aux cités du plateau de Ain El Bey. Et cela, ajoute-t-il, en considération de l'accord donné aux habitants par le wali au mois de novembre dernier lors de son inauguration du terrain matéco. Il se trouve, explique-t-il, que ce terrain pose le problème de sa préservation des dégradations toujours possibles, du fait de la nuée de groupes d'adolescents, des établissements scolaires et des jeunes qui viennent des cités voisines. Et les premières détériorations ont déjà eu lieu, et ont été suivies de réparations de la part de l'Edevco avec mobilisation d'agents et de matériels.
Le problème de l'entretien, du gardiennage et de l'organisation de ce genre d'aménagement d'espaces de proximité se pose de lui-même surtout en considération de l'éventuelle généralisation de ces équipements aux cités de tout le plateau.
Notre interlocuteur propose que les espaces de détente et de repos, ou jardins, mais aussi les aires de jeux et de loisirs pour enfants, qui se retrouvent en général ouverts à tous vents, sans portail ni clôture, soient gardés. De même qu'il est proposé dans la même lettre envoyée au wali, la nécessité de l'organisation de ces espaces sur le plan des horaires et des fréquentations. On citera à titre d'exemple le matéco de la cité «Portolazzo» qui draine beaucoup de monde et dont l'utilisation quotidienne ne s'arrête qu'à des heures indues de la nuit et qui est devenu une source de gêne et de nuisance que les habitants acceptent de moins en moins.