Constantine - CHUC

On sait que depuis plus de deux ans, la scintigraphie ou ce qu'on désigne dans le jargon médical par « l'ira thérapie », n'a pas fonctionné au Centre hospitalo-universitaire de Constantine, et ce, à cause d'indisponibilité de l'iode, cette matière radioactive que l'on ramène, sous bonne garde, du commissariat à l'Energie atomique, d'Alger, pour le traitement par scintigraphie des cellules cancéreuses de la thyroïde.Selon les explications données par un médecin sur ce traitement, on introduit par injection le produit radioactif afin d'avoir une radiographie très nette des cellules pathogènes de la glande. Et le diagnostic qu'on obtiendra, ensuite, permettra d'indiquer le traitement à suivre, pour le malade. Ce traitement se fera, en plusieurs séances espacées.« Le CHU est, maintenant approvisionné en cette matière et le service concerné a procédé, hier, mardi, au traitement de 3 malades, en présence de 2 inspecteurs venus du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière », nous a annoncé, hier, mercredi, M. Kaabouche, directeur de la communication du CHU, en ajoutant que 4 autres malades ont été traités de la même façon, au cours de la journée de mercredi. « Et la cadence de traitement va épouser une courbe ascendante, dans les jours et les semaines à venir », précise notre interlocuteur.C'est une nouvelle qui ne va pas manquer de contenter les malades, a commenté ce responsable, en indiquant qui les malades dont la liste ne cessait de s'allonger, pendant les 24 mois, par manque d'iode, souffraient de l'absence de thérapie de ce genre à Constantine et étaient donc obligés de se déplacer, d'aller loin, dans des centres comme Alger, Sétif, pour se faire soigner, en suivant des programmes de traitement très fatiguant. Et de terminer, en signalant aux concernés que le service de scintigraphie du CHU est localisé au 4ème étage du bâtiment du Centre anti-cancer (CAC ) de l'établissement hospitalier.