Le rôle capital de la ville de Constantine, base principale de la résistance et du Fida dans la wilaya II historique, constituera la trame du film en tournage "Le Dernier hiver", a déclaré mercredi son scénariste, Badreddine Mili.
Adapté de son propre roman "La brèche et le rempart", ce long métrage est une "manière de raconter l'histoire de l'Algérie, entre 1945 et 1962, mais aussi celle de la ville du vieux rocher à travers les événements vécus par une famille constantinoise résidant dans un quartier-symbole du Fida et de la guérilla urbaine", a ajouté M. Mili lors d'une conférence de presse tenue à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa.
Confiée au réalisateur de la station régionale de Constantine de la télévision nationale, Hocine Nacef, la mise en scène et la distribution font la part belle à de jeunes acteurs désignés pour camper les premiers rôles.
Mohamed-Tahar Zaoui (l'acteur qui a incarné Aïssat Idir) tient le rôle principal, celui de Salah-Eddine Hamadane, tandis que Mouni Boualem (Zola dans le film Harraga Blues de Moussa Haddad) s'est vue confier le principal rôle féminin, aux côtés de 150 figurants, a précisé le scénariste.
D'une durée de 04H30mn, le film, dont la première scène a été tournée à l'école primaire Mohamed El Ghassiri (ex-Aristide Briand), au centre-ville, sera également tourné dans plusieurs sites phares de la ville comme Aouinet El Foul (actuellement avenue 20 août 1955), la Casbah, Souika, Sidi Djeliss, Belouizdad (ex-Saint Jean), le lycée Redha Houhou et le site de la ferme Ameziane, a indiqué l'auteur du film.
Produit par la Télévision algérienne, à travers une société de production privée, "Le dernier hiver", tourné en noir et blanc pour "mieux illustrer l'époque", selon l'écrivain, nécessitera huit semaines de tournage et sera projeté le 5 juillet prochain, dans le cadre de la clôture de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance.
"Le dernier hiver" met en scène une famille constantinoise modeste. Il reconstitue l'histoire de l'Algérie de 1945 à travers le parcours d'un adolescent qui s'engagera dans le mouvement national et l'action politique, puis dans la résistance armée, jusqu'à la fondation d'un Etat indépendant à l'issue de la guerre de libération nationale.
La vie au quotidien d'un quartier populaire emblématique, celui de Aouinet el Foul, qui a vu pénétrer les premières troupes françaises dans la ville, en 1837, y est racontée ainsi que le passage du colonel Zighoud Youcef qui déclencha, avec un groupe de moudjahidine, les attaques du 20 août 1955.
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Posté Le : 06/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com