Algérie

Constantine - Bab El Kantara: La passerelle de tous les risques


Des habitants de Bab El Kantara et même des visiteurs du quartier se plaignent de l'état très dégradé des bordures de protection de la passerelle qui enjambe la voie ferrée, et aussi du danger des voitures qui passent en trombe sur l'avenue Zaamouche et ce, depuis qu'elle a été refaite et élargie pour abriter une grande station de bus et de taxis.En effet et selon les concernés, les escaliers de la passerelle sont dans un état lamentable, à telle enseigne que les bordures de protection des marches faites en fer, laissent dépasser des morceaux de ferraille, devenant la bête noire des passants qui y trébuchent d'ailleurs souvent avec, au bout, des chutes qui sont parfois graves.
D'autre part, nos interlocuteurs parlent du danger que représentent désormais la circulation au niveau de l'avenue Zaamouche où certains conducteurs de voitures roulent à grande vitesse. Et d'expliquer que l'aménagement d'une station de transport par bus et par taxis de plus d'une dizaine de lignes, dans cette avenue, a nécessité la cession par la SNTF d'un grand espace attenant à la gare ferroviaire. Si bien que l'avenue Zaamouche, qui était déjà au départ d'une longueur de plus de 800 mètres, mais relativement étroite, s'en est retrouvée par la suite avec une route élargie de 4 à 5 fois, ressemblant à s'y méprendre à un tronçon d'autoroute. Chose qui a fait que la circulation automobile s'apparente plutôt à celle des voies de communication à grande vitesse. En plus, il y a lieu d'indiquer, poursuivent les habitants, que les usagers de la passerelle, et une fois cette dernière traversée avec ses risques, se retrouvent sur l'avenue Zaamouche où l'aménagement d'un passage clouté leur permet de la traverser pour accéder au pont de pierre et après au centre-ville. Malheureusement, cela fait plusieurs mois que les bandes blanches du dit passage ont été effacées, sans que le service concerné de la mairie fasse un nouveau traçage. C'est autant dire que chaque jour représente pour les habitants de Bab El Kantara, mais aussi du plateau du Mansourah et de la cité Emir Abdelkader, une épreuve loin d'être dénuée de grands risques, conclut-on.