Constantine - Aymen Driss, vice-champion du monde de karaté-do: Un titre en or

Une année après l’athlète constantinois, Oualid Bouaboub, médaillé de bronze au championnat du monde de karaté-do en 2012 à Paris, le jeune Aymen Driss, âgé de 15 ans, vient de monter sur le podium où il a remporté avec brio la médaille d’argent, une médaille qui vaut son pesant d’or lors du championnat du monde de karaté-do des catégories cadet, junior et espoir qui a eu lieu du 7 au 10 du mois en cours à Guadalquivir, en Espagne.


Pour sa première participation à un championnat du monde et après avoir décroché le titre africain dans sa catégorie (cadets de moins de 70 kg) au mois d’août dernier à Tunis, Aymen a surpris tout le monde en surclassant des adversaires plus expérimentés que lui, dans une compétition de haut niveau.

Élève au lycée sportif de Blida, Aymen, formé depuis l’âge de 6 ans par son père Zohir Driss, entraîneur de karaté-do et fondateur du club étoile de Constantine (CEC), a su se surpasser en réalisant un résultat qui fera date dans les annales du karaté-do, à Constantine et en Algérie.

L’enfant de la cité Erriad a pu surmonter toutes les difficultés rencontrées durant une préparation de quelques mois avec très peu de moyens.

«Devant le monde entier il a surclassé ses quatre adversaires avec des scores honorables, avant de perdre en finale contre un Espagnol évoluant devant son public par décision des juges après un nul arraché de haute lutte (0-0)», nous expliquera son entraîneur.

Ce dernier soulèvera la partialité des juges aux côtés de l’Espagnol du fait qu’ils n’avaient pas comptabilisé trois points nets marqués par Aymen.

«J’avais très peur au début et malgré une blessure à la cheville, j’ai eu confiance en mes capacités et j’ai décidé de relever le défi pour voir monter le drapeau algérien», a déclaré Aymen avec une grande fierté.

Ce titre, il tient à l’offrir à l’Algérie, à Constantine, à sa famille et surtout à son papa.

Un parcours très honorable pour un jeune athlète qui a fait ses premiers pas sur le tatami de la salle du Mansourah, avant d’être sélectionné en équipe nationale cadet en 2012 sous la direction de Adlene Deguer et Rachid Tigri.

Ratiba B.