Algérie

CONSTANTINE Des ouvriers de la DTP réclament leur salaire


Au moment où l'on se félicite, de part et d'autre, de l'augmentation du SNMG, des travailleurs de la DTP de Constantine, dont la rémunération minimum pour certains ne dépasse pas les 10 800 DA, sont sans salaire depuis août dernier.
Sans le sou depuis le mois d'août derniers, 240 travailleurs contractuels ou temporaires de la Direction des travaux publics de Constantine, assimilés à des travaux d'assainissement et d'entretien des bordures de route, réclament leurs salaires. Outrés par les «tergiversations de l'administration » et encore plus par «les promesses non tenues des responsables», ils ont organisé hier un sit-in de protestation devant la DTP pour interpeller le premier responsable du secteur quant à leur déplorable situation. Selon un travailleur de la subdivision de Zighout-Youcef, dont le salaire minimum ne dépasse pas 10 800 DA, «non seulement ils n'ont pas perçu les rémunérations de trois mois mais aussi les primes et indemnités de plusieurs années». Situation, au demeurant, souligne-t-il, qui les a amenés à s'endetter pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles. Toutes les démarches entreprises par le syndicat des travailleurs auprès des responsables pour la régularisation de cette situation pénalisante sont restées vaines. «Tout ce que nous demandons, c'est de pouvoir toucher nos salaires et indemnités bloqués depuis des années», indique un membre de la section syndicale. Il s'agit, précise ce dernier, des indemnités et de la prime de rendement des trois dernières années. Le DTP, qui les a reçus dans l'après-midi, les aurait rassurés que leur cas sera traité en quelques jours.
F. B.
Une école inondée au Khroub
Les pluies qui se sont abattues sur la ville de Constantine ces dernières 48 heures n'étaient pas sans conséquences sur le quotidien des riverains. Les élèves de l'établissement scolaire Larbi-Ben M'hidi, au Khroub, n'ont pas eu cours hier. Et pour cause, les salles de cours ont été entièrement inondées par les eaux pluviales. Selon les renseignements recueillis auprès des parents d'élèves, le cas de l'école Larbi-Ben M'hidi, sise à la cité des 1 200 logements, dans la commune du Khroub, ne date pas de cette année. «Cela fait quatre ans que cette situation perdure sans qu'une solution définitive soit dégagée par les responsables. Chaque fois que des pluies tombent, les élèves sont renvoyés chez eux», a indiqué un parent d'élève joint par téléphone. Et de préciser dans ce sens que les travaux d'étanchéité confiés dernièrement à un entrepreneur sont à l'arrêt, alors que l'hiver pointe son nez. Notons, enfin, que les dernières précipitations ont atteint 25 mm en 48 heures.
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