Constantine - 380 logements AADL à Ali Mendjeli: Les habitants dénoncent

Les habitants de la cité des 380 logements AADL, située à l'entrée de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, se plaignent de l'état déplorable dans lequel se trouvent les lieux, avec de la saleté partout, sans gardiennage, ni nettoyage, et surtout un gros problème d'ascenseurs, disent-ils.Selon leur représentant, M. Saïd, «cela fait maintenant 10 ans que nous sommes installés, soit en 2007, et depuis nous n'arrêtons de souffrir du problème des ascenseurs, qui nous permettent de rejoindre nos appartements». Et de faire savoir, dans ce sillage, que la cité en question est constituée de plusieurs tours de 14 et de 9 étages, c'est autant dire la nécessité impérative des ascenseurs pour la majorité des résidents, dont bien sûr des personnes âgées et d'autres handicapées et ce, pour accéder tous les jours à leurs logements. Chaque tour est équipée de deux ascenseurs, dont l'un fonctionne pendant un mois et tombe en panne pour trois autres mois, alors que le second dès le début a marché durant un mois et s'est arrêté après, dira-t-il. Et de préciser que cette situation est quasi générale aux 8 tours de la cité, avec ceci que les ascenseurs de certaines de ces dernières ont marché les premiers temps, avant de s'arrêter pour de bon. «Lorsque nous nous plaignons auprès des représentants de l'AADL, dans la cité, on nous répond que c'est enregistré et que cela va être transmis à la direction. Direction dont il y a lieu de dire que depuis que nous sommes installés nous n'avons jamais vu un de ses responsables», dira-t-il. «En plus de cet épineux problème, les habitants souffrent de la saleté qui est pratiquement dans tous les coins et le nettoyage ne se fait pas, ou très rarement, avec une insécurité totale en l'absence du gardiennage, alors que tous les habitants payent 2 300 dinars par mois au titre des charges. Montant destiné justement à couvrir normalement tous ces services», poursuit M.Saïd.
Les habitants de la cité des 384 logements AADL souffrent atrocement de ce cadre de vie qui ne fait que se détériorer chaque année un peu plus. «Et particulièrement, ajoute-t-il, du fait de l'état de saleté et de l'absence de nettoyage, qui font que les moustiques prolifèrent, surtout en ces journées de grande chaleur, nous empêchant de dormir la nuit en sus des risques de contracter de graves maladies, toujours possibles», conclut-il.