Les participants à une rencontre de sensibilisation sur «l'information et la prévention des risques professionnels», organisée lundi à Constantine, ont souligné la nécessité d'instaurer «une culture de prévention des maladies et accidents professionnels dans les lieux de travail, notamment dans les chantiers du BTPH (bâtiment-travaux publics-hydraulique)».
M. Djamel Matari, directeur central de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), a indiqué que 37% des accidents de travail mortels, en Algérie, sont enregistrés dans le secteur du BTPH, d'où, a-t-il dit, la nécessité d'intensifier les efforts pour instaurer une culture de prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail dans tous les lieux de travail.
Il a souligné que l'Algérie dispose de secteurs avec différentes activités qui requièrent l'utilisation d'équipements de protection, et des précautions de sécurité dans les usines, les chantiers et les ateliers de construction et de maintenance où surviennent le plus grand nombre d'accidents du travail.
De son côté, le directeur de l'agence de Constantine de la CNAS, Abdelmoumen Djalout, a souligné que l'une des missions de cette caisse en matière de prévention des risques professionnels, des accidents du travail et des maladies professionnelles consiste à redoubler d'efforts de sensibilisation en intensifiant les sorties sur le terrain pour attirer l'attention sur les risques encourus. Il a indiqué, dans ce contexte, que les statistiques relatives à la déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles ont montré, durant l'année écoulée (2023), que «22% des accidents du travail n'étaient pas mortels, mais se répercutent négativement sur l'efficacité et la productivité des entreprises ».
Intervenant à son tour, le directeur de l'emploi de la wilaya de Constantine, Lokman Messaoudène, a révélé que des études récentes ont montré que les causes des accidents du travail sont la non-application, par les employeurs, des mesures nécessaires liées à la protection et à la prévention des dangers, notamment la mise en place de moyens de sécurité afin d'éviter aux travailleurs de subir des blessures et des maladies comme le cancer, notamment dans certains postes soumis à des émanations.
La rencontre a réuni des responsables de plusieurs directions et structures locales, des employeurs et des cadres de l'inspection du travail.
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Posté Le : 16/10/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R.N.
Source : www.lequotidien-oran.com