Algérie

Consommation : les prix des fruits et légumes flambent Bel Abes : les autres articles


Consommation : les prix des fruits et légumes flambent                                    Bel Abes : les autres articles
La flambée des prix a fait que les ménages n'ont d'autres choix que de se rabattre sur les légumes de moindre qualité.
Les prix des fruits et légumes connaissent, ces jours-ci, une flambée sans précédent. Un tour dans les marchés de la cité de Mekerra en donne le topo. En effet, la spirale des prix n'en finit pas de grimper dans les marchés d'El Graba, du centre ville et celui de «Soug Ellil», au grand dam des consommateurs qui, visiblement désemparés par les coûts inattendus des produits de base, ont du mal à en comprendre les causes. Il est, en effet, difficile d'expliquer une telle situation dans la mesure où la formule, habituellement consacrée «la rareté des produits implique leur cherté», n'est pas de mise, car ceux-ci sont largement disponibles sur les étals. S'agissant précisément des légumes, les tarifs de la pomme de terre, produit de base par excellence, oscillent entre 100 et 120 dinars le kilogramme, tandis que ceux de la tomate varient de 70 à 90 dinars/kg.
Les autres légumes, à l'instar des petits pois, des cardes, piments et autres aubergines, n'échappent pas à la règle implacable des prix qui, faut-il le rappeler, sont le résultat du diktat imposé, le plus souvent, par les spéculateurs de tous bords agissant dans l'ombre, à la faveur d'un certain laxisme qu'affecte l'environnement social. Les ménages n'ont, pour ainsi dire, pour choix que de se rabattre sur les légumes de moindre qualité. Non moins instable, le commerce des fruits est tout aussi touché par la hausse vertigineuse des prix, suscitant une certaine appréhension chez les consommateurs, particulièrement les bourses modestes.
Les prix affichés dans les différents marchés sont, à ce propos, fort éloquents puisque la pomme, de qualité moyenne, est proposée à 250 dinars/kg, l'orange à 140 dinars/kg, tandis que la datte, devenue pratiquement hors de prix pour les consommateurs modestes, est cédée à des tarifs oscillant, le plus souvent, entre 450 et 600 dinars/kg. Pour le commerce de poissons, le prix de 400 dinars/kg fixé pour la sardine, illustre bien, la situation prévalant dans les principales places marchandes de la ville. Alors que les prix des viandes blanches et rouges s'envolent carrément chez les bouchers les plus en vue du centre-ville.Pour certains consommateurs, la situation a atteint un seuil critique et devient inquiétante. Et les prix, craignent-ils, ne risquent pas de baisser de sitôt, en raison notamment de l'avidité de certains commerçants et une dérégulation «voulue» et «entretenue» du marché.
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